A l’occasion de l’exposition universelle de 2010 en chine, l’Algérie présente un pavillon de plus de 1.000 m2 où l’on peut visiter une reconstitution en grandeur nature d’un cartier de la casbah et de Ghardaïa.
Moi je trouve ça génial, d’une part c’est toujours une bonne chose de montrer notre savoir faire à la face du monde. Et d’un autre coté, cette exposition me rassure.
Je me dis que mon pays est donc capable de construire prés de 1000m2 de logement et cela jusqu’en chine.
Par contre ya un petit hic, je veux bien que l’islam nous demande d’aller cherche le savoir même si il se nichait en chine mais du logement j’en suis moins sure. Je me dis même que ça va faire une petite trotte pour nos amis à reloger, eux qui râlaient déjà quand on les envoyait à 20km du centre ville !Mais ce n’est pas bien grave, notre pavillon n’a pas à rougir de celui des autres grandes nations. Néanmoins, je me dis que c’est bien beau de représenter le savoir faire algérien à travers la Casbah, mais je ne sais pas si vous êtes d’accord avec moi pour dire que « y a pas que ça ».
Je suis désolé, pour que la reconstitution soit fidèle à la réalité de notre pays, j’aurais bien vue à l’entrée du stand une énorme trémie qui passe sous le bâtiment. L’Algérie s’est illustrée ces 10 dernières années dans la construction de tant de trémies que s’en est devenu à mes yeux une marque de fabrique. Celle de passer sous un problème pour éviter de le résoudre.
Puis à l’intérieur de la reconstitution d’un quartier d’Alger, j’imagine un énorme trou avec des barrières en taule autour, histoire de nous remettre dans l’ambiance où durant 20 ans le centre d’Alger fut éventré pour la construction du métro. Rajoutez à cela des poubelles, un trottoir défoncé, des façades d’immeuble en ruine, des routes mal goudronnées, agrémentez le tout par des trous d’où jaillit de l’eau … et voila !
Imaginez maintenant le tout, et dites moi si ça ne vous inspire pas une œuvre poste moderne, genre pop art super décalée!
Bien sûr avec un tel pavillon tu n’attire pas grand monde. Il est donc préférable de s’en tenir à la casbah et la ville de Ghardaïa. C’est-à-dire à ce que les algériens ont fait de mieux en Algérie et qui remonte à plus de 500 ans.
