La valeur du dinar par rapport à l’euro La chute se poursuit-elle ?

La valeur du dinar par rapport à l’euro La chute se poursuit-elle ?

2014-argent_dinar_477280735.jpgLe dinar semble apprécier sa chute libre, marquant ainsi un nouveau record jamais enregistré de 118.99 dinars pour un euro dans les échanges interbancaires. Un exemple palpable qui témoigne du trajet de la dépréciation de la monnaie nationale face aux devises étrangères.

Le dinar est au plus bas, une réalité qui met la monnaie nationale devant une dure épreuve. Désormais toutes les devises à l’échelle internationale s’éloignent du dinar algérien selon les taux de change interbancaires.

Le dollar, la livre, mais aussi l’euro, des monnaies en flèche de couleur verte dans les bourses internationales, alors que la question demeure posée par rapport au cas de l’Algérie.

À se demander où est le dinar parmi ces calculs ? Rien n’arrête cette dépréciation, dans une économie faiblement divertie et dynamique.

118.99 DA pour un euro selon les échanges interbancaires, un constat qui met la monnaie nationale dans une dégringolade continue. Le taux de change élevé pour n’importe quelle devise semble devenir une situation ordinaire qui s’explique selon de différents indicateurs de l’économie nationale.

Au square Port Saïd, ce marché boursier informel nous a révélé que la vente est en ce moment difficile à cause principalement de la montée du prix de la devise face au dinar. Car même ici, la dépréciation semble donner un coup de fouet aux affaires au noir.

Malgré la stabilité du taux de change, ici les vendeurs de devises semblent subir aussi les conséquences de cette baisse de la monnaie nationale, mettant en cause la baisse de l’importation. Les prix parlent d’eux-mêmes, l’euro se vend à 160,10 DA, le dollar à 150.10 quand à la livre est à 220 DA.

Des prix qui restent stables, malgré la marge existante dans les cours officiels. Ces derniers respectivement sont à 118.99, 104.59, 164.13 dinars algériens. «Les affaires ne sont pas celles à quoi on s’attendait», a-t-il précisé.

Il a ajouté que «les prix ont augmenté en particulier la livre». Expliquant que cela reste toujours la saison des voyages, en sachant que l’allocation touristique est toujours insuffisante, alors que les voyageurs n’ont pas d’autres destinations pour s’approvisionner en devises.

Différentes raisons expliquent cette dépréciation record du dinar algérien. Parmi ces causes, il est à rappeler la baisse des cours du pétrole dans les échanges à défaut d’une surproduction d’or noir qui submerge les marchés mondiaux.

Selon les sites spécialisés, actuellement le Brent ne dépasse pas la barre des 46 dollars. Quant aux prévisions, elles sont toujours néfastes, car le pétrole est encore prévu à la baisse.

Une situation qui déclenche la sonnette d’alarme de la fragilité de l’économie nationale face aux éventuels chocs.

M. M.