La Turquie, une terre fertile pour les entrepreneurs algériens

La Turquie, une terre fertile pour les entrepreneurs algériens

En dehors de l’aspect touristique du pays, la Turquie attire de plus en plus de ressortissants algériens. En effet, entre étudiants, chercheurs et entrepreneurs, ils seraient entre 10 000 et 20 000 Algériens à figurer dans les listes de la direction turque de l’immigration.

Comparée aux pays européens, la Turquie offre une facilité des procédures pour les étrangers désireux de se rendre dans ce pays. La raison pour laquelle de nombreux étudiants algériens optent pour les bourses d’études offertes par ce pays pour poursuivre leurs études à l’étranger. En effet, selon les derniers chiffres communiqués par le vice-président turc, 500 Algériens ont bénéficié de bourses gouvernementales.

C’est le cas de Amina, une étudiante algérienne âgée de 19 ans. Grâce à l’obtention de la bourse Türkiye Diyanet Vakfı qui lui a permis de poursuivre une formation de sage-femme au niveau de l’université de Sakarya. Pour cette étudiante algérienne, la peur de ne pas pouvoir s’en servir de leurs diplômes freine la volonté des Algériens de poursuivre leurs études dans ce pays. Ces étudiants algériens ne sont pas les seules à penser à ce pays comme prochaine destination, les entrepreneurs le considèrent comme une terre fertile pour leurs projets.

Immigration : la Turquie suscite l’intérêt des entrepreneurs algériens

Mis à part les bancs des universités, les Algériens sont également attirés par l’entrepreneuriat en Turquie. Doctorante en business et administration à Istanbul et propriétaire d’une ligne de vêtement durable, Nour Adimi a fait savoir, à Midlle Est Eye, que la Turquie est devenue le refuge des étrangers qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat, notamment dans le secteur du textile. Selon cette dernière, ce pays facilite les démarches aux porteurs de projets, notamment en termes de disponibilités du textile et des ateliers.

Selon Djamel Adda, membre du Forum de la diaspora algérienne en Turquie, ce pays représente une terre fertile pour le commerce. Disposant des compétences requises et de la maitrise de la langue turque, les Algériens sont particulièrement présents en tant qu’entrepreneur en Turquie.

Un autre Algérien qui a choisi la Turquie pour lancer son projet, Walid Baba Addoune. En plus d’être un consultant dans le secteur de l’immobilier, cet Algérien a également lancer sa propre marque de textile. Pour ce dernier, les conditions de lancement de son projet sont plus favorables en Turquie qu’en Algérie. Ce qui a favorisé le développement de son business.

Par ailleurs, face à cet intérêt exprimé par les Algériens envers ce pays, leur nombre en Turquie risque de diminuer, notamment à case des restrictions qui seront imposées aux étrangers. Face au nombre important des réfugiés accueillis, chaque année, dans ce pays, la Turquie envisage de durcir ces conditions de l’immigration. C’est le cas, pour l’obtention du titre de séjour et de la nationalité turque.