La tripartite (gouvernement, patronat, UGTA) aura lieu jeudi 29 septembre, a déclaré hier Salah Djenouhat, membre du secrétariat national de l’UGTA, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale.
Parmi les dossiers inscrits à cette rencontre, celui des retraités, des conventions et de leur élargissement au secteur privé, ainsi que la redéfinition du SNMG, qui est fixé à 15 000 DA, depuis janvier 2010.
Concernant ce dernier volet, Djenouhat a souligné que la centrale syndicale a planché sur la question du SNMG depuis plusieurs mois. «Nous avons fait des propositions avec des simulations et nous sommes optimistes. Nous avons posé la question du pouvoir d’achat. Avant la tenue de la tripartite, nous ne pouvons pas avancer des chiffres pour le SNMG, mais nous allons persuader nos partenaires de la nécessité d’une amélioration sensible du pouvoir d’achat».
Djenouhat a fait savoir que la question de l’article 87 bis du code du travail, l’impôt sur le revenu global (IRG) et la promotion de la production nationale, seront également discutés. Il a précisé dans ce cadre qu’«une réunion est prévue avant la date de la tripartite pour arrêter définitivement l’ordre du jour». Et d’ajouter : «Si on maintient l’article 87 bis, l’augmentation du SNMG sera absorbée comme d’habitude. C’est pour cela que nous proposons de redéfinir le SNMG pour évacuer les primes qui ne peuvent pas être absorbées par le 87 bis.
Cela permettra aux travailleurs de bénéficier réellement de l’augmentation.» Selon lui, le travailleur est condamné à payer par le prélèvement à la source. C’est pour cette raison qu’il a appelé les pouvoirs publics à revoir l’IRG pour que ceux qui ne paient pas les impôts le fassent. Evoquant le dossier des retraités, il a reconnu que cette catégorie de la population fait face à d’énormes contraintes quotidiennes. «Nos retraités souffrent», a-t-il attesté, en ajoutant :
«Il faut améliorer la situation des retraités en augmentant leurs revenus et en facilitant les procédures administratives auxquelles ils font quotidiennement face. Il faut également poser le problème du paiement de l’IRG par les retraités. Nous allons le faire avec nos partenaires.»
Samira A.