La Sûreté nationale réaffirme son engagement à protéger les individus et les biens

La Sûreté nationale réaffirme son engagement à protéger les individus et les biens

Des cadres de la sûreté nationale ont réaffirmé dimanche à Alger, leur engagement à protéger les biens et les droits de tous les individus à accueillir les citoyens dans les meilleures conditions, à les orienter et à prendre en charge leurs doléances.

Lors d’une rencontre organisée par le Forum de la sûreté nationale, à l’occasion de la célébration de la journée arabe des droits de l’Homme, le 16 mars, le commissaire à la direction de la Police judiciaire Ferhi Abdelatif, a indiqué que le secteur de la sûreté s’engageait à « protéger les droits des individus suspects, dès leur conduite au poste de police jusqu’à leur comparution devant le juge ».

« La garde à vue est soumise au contrôle administratif et judiciaire et le procureur de la République est habilité à inspecter les cellules de détention pour s’enquérir de la situation des individus arrêtés », a-t-il précisé.

Par ailleurs, les participants à la rencontre ont souligné que le secteur avait donné « des instructions rigoureuses pour une gestion démocratique des rassemblements dans le cadre de l’application de la loi qui interdit l’occupation des espaces publics », sans l’usage de la force et dans le respect des droits de l’Homme.

Naima Amimour, enseignante à la faculté de droit à l’université d’Alger a évoqué dans sa communication, la nouvelle charte arabe des droits de l’Homme, qui vient après celle de 1994 qui n’a pas « suscité l’intérêt des pays arabes en ce temps-là ».

La nouvelle charte arabe des droits de l’Homme est entrée en vigueur en 2004. Elle a été signée au départ par sept pays arabes y compris l’Algérie. Le texte comprend 53 articles portant sur plusieurs thèmes liés aux droits de l’Homme, « en prenant en considération les spécificités culturelles, sociales et religieuses des pays arabes », a-t-elle soutenu.

Mme Amimour qui estime que la nouvelle charte est adaptée aux conditions mondiales actuelles, qualifie celle-ci de positive, car stipulant la protection de l’environnement qui constitue un élément clé pour concrétiser le développement durable.

« Toutefois, cette charte demeure incomplète en l’absence d’une disposition sur la nécessité de créer un tribunal arabe de défense des droits de l’Homme », considère-t-elle, appelant les pays arabes à « consentir davantage d’efforts pour l’actualiser conformément aux besoins actuelles de leurs citoyens ».

Elle a, enfin, indiqué que certains pays arabes où prévaut une situation interne difficile n’ont pas appliqué les articles de la charte relatives à la protection des droits de l’Homme.