La stabilité monétaire, la croissance économique et la disponibilité du financement pour les entreprises en ligne de mire : Les modes opératoires de la finance islamique en débat

La stabilité monétaire, la croissance économique et la disponibilité du financement pour les entreprises en ligne de mire : Les modes opératoires de la finance islamique en débat

Le premier colloque international sur les modes opératoires de la finance islamique (Mofi), est prévu pour les 7 et 8 janvier 2019 avec comme pour thème, inclusion financière, stabilité monétaire, Innovation et confiance. C’est ce qu’a annoncé le centre des études et de veille informationnelle en technologies de l’information et de la communication (Cevitic), indiquant que cette initiative s’inscrit, dans le cadre de l’effort d’adaptation du cadre législatif et réglementaire régissant l’activité bancaire, le renforcement de l’offre des produits bancaires adaptés aux besoins et aux demandes de la clientèle, y compris le leasing, et les produits de la finance dite islamique, et le développement du marché des capitaux ainsi que de la Bourse pour offrir des alternatives au financement des investissements et aux augmentations de capital. Ce premier colloque international sera animé par un groupe d’experts et de spécialistes nationaux et internationaux à travers six (6) ateliers consacrés, tour à tour, à l’assurance et réassurance Islamiques, l’inclusion financière (bancarisation, Sukuks, zakat, épargne et wakfs, la formation ainsi que la communication, marketing et digitalisation). Un communiqué, rendu public par le Cevitic a fait savoir que Mofi 2019 ambitionne de s’inscrire en droite ligne avec les efforts de modernisation du système bancaire où l’attention est maintenue sur la finalisation des réformes des banques et établissements financiers pour améliorer leur efficacité, leur rentabilité et leur compétitivité. Il y est noté que ce colloque contribuera ainsi aux efforts visant à assurer la stabilité monétaire, la croissance économique et la disponibilité du financement pour les PME et les micro-entreprises, à collecter la ressource auprès des acteurs économiques et des ménages, à faire participer l’ensemble des citoyens et acteurs économiques à la généralisation effective et efficiente de l’acte de bancarisation, et à capter et canaliser toute épargne potentielle, aux fins de réduire la liquidité monétaire en circulation, notamment, informelle. À signaler que le Conseil de la monnaie et du crédit de la Banque d’Algérie avait approuvé, en novembre dernier, un règlement définissant les règles applicables aux produits de la finance islamique.

Zacharie S Loutari