La souveraineté économique indissociable de la souveraineté nationale

La souveraineté économique indissociable de la souveraineté nationale

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, a souligné, dimanche à Sétif, à l’occasion de la célébration de la fête du travail, que la « souveraineté économique est indissociable de la souveraineté nationale ».

S’exprimant lors de l’ouverture officielle du 12e congrès de wilaya de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), en présence du secrétaire général de l’UGTA, de nombreux travailleurs et des autorités locales, M. Louh a rappelé, dans ce contexte, le « maintien », sous l’impulsion du Président de République, M. Abdelaziz Bouteflika, de la règle des 51/49% en matière d’investissements

étrangers en Algérie.

Grâce à la participation active des travailleuses et des travailleurs algériens, l’Algérie, sous la conduite du chef de l’Etat, « a pu rattraper ses importants retards dans tous les domaines (à), mais l’enjeu, aujourd’hui, est de réduire la dépendance aux hydrocarbures », a également souligné M. Louh. Il s’agit, a-t-il insisté, d’un « objectif stratégique pour le pays » afin qu’il puisse consolider son développement et créer davantage d’emplois.

Dans ce cadre, les investissements publics destinés à bâtir des infrastructures et des fondements solides pour l’économie nationale, initiés ces 10 dernières années par le Président de la république, « font partie intégrante de cet objectif stratégique », a encore indiqué M. Louh, ajoutant à ce propos, que la création du fonds national des investissements (à) et les mesures d’allègement fiscal décidées en faveur des entreprises économiques créatrices d’emploi, « ont participé et continueront de participer à la consolidation du rythme des

investissements créateurs de postes de travail ».

Le 1er Mai est une opportunité pour « évaluer nos avancées et nos acquis afin d’affronter l’avenir avec davantage de détermination », a par ailleurs ajouté le ministre, rendant hommage aux « luttes menées par les travailleurs algériens pour arracher l’indépendance, et pour « édifier le pays », ensuite.

Auparavant, le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, avait souligné, dans une allocution, que la centrale syndicale, qui « prône constamment le dialogue », a aujourd’hui « dépassé la culture de la grève ».

Une Algérie sereine et stable, « cela gêne certains (à), c’est pourquoi, nous n’éprouvons aucun complexe pour défendre l’Algérie et le Président de la république, M. Abdelaziz Bouteflika, artisan de la paix retrouvée », a-t-il dit.

Faire de l’agitation, « c’est facile », mais £uvrer à améliorer durablement la situation des travailleurs, c’est une « autre chose », a ajouté le secrétaire général de l’UGTA, soulignant qu’en défendant les travailleurs, « aucune des portes auxquelles nous avons frappées ne nous a été fermée ».

M. Sidi Saïd a indiqué, en conclusion, que l’UGTA que « l’on accuse de silence, veut le bien-être des travailleurs, en dialoguant dans le calme, et souhaite la paix et la stabilité », ce qui ne constitue pas, a-t-il dit, une « tare ».

Dans la matinée, M.Louh, accompagné du secrétaire général de l’UGTA avait inauguré, dans le cadre de la célébration de la fête du travail, le nouveau siège de l’Union de wilaya UGTA, à l’est de la ville, ainsi que les représentations locales de l’Agence nationale de l’Emploi (ANEM) et de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC). Il a également remis, au cours d’une cérémonie symbolique, sept brevets d’invention à autant de gérants de micro-entreprises créées dans le cadre des différents dispositifs de soutien à l’emploi, avant de visiter une exposition de photographies consacrées aux activités syndicales.