Le calvaire des retards continue à empoisonner le quotidien des clients de la Sntf. Depuis la rentrée sociale, des perturbations sont enregistrées au quotidien. Des retards d’une heure allant parfois jusqu’à deux heures de temps sont accusés. «On reprend le travail avec des retards dès les premiers jours», déplore un fonctionnaire à l’université de Bab Ezzouar. Hier, les passagers ont dû attendre plus d’une heure et demie sur le quai à la gare de Réghaïa pour rejoindre Alger. Certes, des travaux d’extension des voies ferrées sont en cours au niveau de la gare d’Alger et de Bab Ezzouar, mais cela n’est pas une raison qui justifie les retards récurrents des trains. Le pire est que l’entreprise ferroviaire ne juge pas utile d’informer ses clients sur la durée de ces retards. La communication est absente même au sein des différentes gares. Ce qui est drôle est le fait que même les agents au guichet ignorent souvent les raisons des retards et les prochaines dessertes pour orienter les clients.

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