La situation financière de l’Etat est solide

La situation financière de l’Etat est solide
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Dans un entretien accordé à la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l’invité de la rédaction, Zeine Zeidane, chef de mission du FMI (Fonds monétaire international), confirme que son institution table sur une croissance de 3,4% en Algérie en 2013.

Cette croissance, a-t-il ajouté, sera soutenue par la demande intérieure, l’investissement privé, la consommationdes ménages et par l’amélioration dans le secteur des hydrocarbures. Il a rappelé les bons chiffres qui montrent la très bonne position extérieure de l’Algérie : un excédent de compte courant important qui devrait se situer autour de 8% du PIB, le niveau des réserves de change (194 milliards de dollars à fin 2012), un niveau des exportations en 2012 assez proche de celui de l’année précédente, pas d’endettement extérieur, en tout cas très limité, le Fonds de régulation des recettes (FRR), net de la dette publique, ayant atteint 26% du PIB, le secteur financier renforcé par les opérations de recapitalisation et avec de très bonnes performances, dit-il.

Bref, résume-t-il, une situation financière de l’Etat solide. Seul point noir : l’inflation s’est accélérée en 2012 (11% en avril) et devrait atteindre 8,4%. Il fait observer que ce taux – le plus élevé durant les 15 dernières années, dit-il – a ses causes dans les augmentations de salaires, les disfonctionnements du commerce intérieur et le choc climatique du début 2012. Selon lui, les réserves de change protègent l’Algérie des chocs extérieurs. Il estime que le taux de chômage est élevé chez les jeunes (21%) et les femmes (17%). L’orientation budgétaire pour 2013 est bonne, a-t-il souligné.

Le projet de loi definances 2013 voté par l’Assemblée populaire nationale va dans la bonne direction avec le début de la consolidation budgétaire. Concernant les investissements industriels, l’Algérie a, selon Zeine Zeidane, un potentiel considérable dans la pétrochimie grâce au gaz, dans la sidérurgie (au vu des importations des produits sidérurgiques) par la production locale compte tenu des capacités locales, dans les secteurs pharmaceutique, dans le tourisme ainsi que les NTIC (nouvelles technologiques de communication et d’information), avec internet et le développement de la 3G et de la 4G, enfin dans l’agro-industrie.

LG Algérie