La situation des droits de l’homme en Algérie nécessite la réalisation davantage d’acquis

La situation des droits de l’homme en Algérie nécessite la réalisation davantage d’acquis

La situation des droits de l’homme en Algérie nécessite la réalisation davantage d’acquis dans ce domaine, a affirmé mercredi à Alger, le président de la commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH), Farouk Ksentini.

La situation des droits de l’homme en Algérie exige la réalisation de nouveaux acquis dans ce domaine, a précisé M. Ksentini lors du séminaire national sur « les droits de l’homme et la logique de l’architecture démocratique ».

Lors de ces dernières années, l’Algérie a réalisé des acquis importants en matière de droits de l’homme, mais elle n’a pas encore atteint le niveau escompté, ce qui nécessite de franchir d’autres pas pour la réalisation de nouveaux acquis et pour « atteindre le summum », a-t-il estimé.

« L’Algérie suit la bonne direction en matière de droits de l’homme », a-t-il soutenu, soulignant que « toutes les parties, qu’il s’agisse des partis politiques ou de la société civile, sont animées par la volonté de construire un Etat de droit ».

« L’édification d’un Etat de droit en Algérie est possible, vu l’existence d’une volonté politique, populaire et partisane, outre le désir qui anime toutes les sensibilités nationales, sans exception aucune », a-t-il dit.

L’Algérie suit « la bonne direction pour la consécration de l’Etat de droit, non seulement pour satisfaire les volontés nationale ou internationale mais aussi parce qu’elle est à même de le faire », a affirmé M. Ksentini.

Concernant le rôle de la société civile dans la consécration de l’Etat de droit, la promotion et le soutien des droits de l’homme, M. Ksentini a estimé que la société civile avait « un rôle primordial à jouer dans ce domaine, au regard du progrès obtenu par celle-ci dans plusieurs pays du monde ».

Au sujet des mouvements de protestations enregistrés dans plusieurs secteurs à l’instar de celui de la santé, le militant des droits de l’homme a souligné la nécessité d’ouvrir le dialogue entre les parties concernées et les protestataires, afin d’examiner leurs revendications.

Le directeur de l’Ecole nationale supérieure de sciences politiques (ENSSP), Mohand Berkouk a indiqué pour sa part que ce séminaire, de deux jours, prépare la mise en place de nouveaux programmes, en prélude à la prochaine année universitaire (2014-2015) durant laquelle une nouvelle spécialité sera créée, à savoir : un master en droits de l’homme.

L’architecture démocratique à deux objectifs : une lecture nationale des droits de l’homme et du système politique « en rejetant les idées d’une mondialisation contraignante » en matière de droits de l’homme et de démocratie, étant donné que les expériences des pays diffèrent selon les spécificités de chaque société, a-t-il estimé.

L’édification d’une culture politique dans la société exige l’édification d’un système démocratique qui s’adapte à la réalité sociale, historique et politique, a-t-il affirmé, précisant que cette rencontre tentait d’orienter la recherche scientifique au niveau de l’école de façon à servir l’intérêt national du pays.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une convention tripartite entre l’ENSSP, la CNCPPDH et le laboratoire d’études et de recherches sur les droits de l’homme (université de Sétif 2).