La section syndicale UGTA du CHU Nedir-Mohamed de Tizi Ouzou est montée au créneau, hier, pour dénoncer, dans une déclaration rendue publique, l’injustice dont sont victimes les travailleurs du plus important établissement de santé dans la wilaya. “Après trois mois d’attente, nous dénonçons les agissements de la tutelle qui semblent ignorer les accords conclus avec la fédération prévoyant l’application des régularisations des travailleurs soumis au régime des 5 heures, et les CDI-CDD”, lit-on dans cette déclaration à travers laquelle ses rédacteurs soulignent que “passé trois mois, rien ne se dessine à l’horizon si ce ne sont la misère, le désarroi et la colère des travailleurs qui promettent d’ores et déjà des actions d’envergure afin de se faire entendre”.
Tout en affirmant son intention de se joindre à ce mouvement des travailleurs en estimant que “l’injustice a atteint son paroxysme”, la section syndicale dénonce également le flou entretenu autour de l’article 87-bis que, notent-ils, plus personne ne comprend et dont nul n’est en mesure de fournir la moindre interprétation. “Les espoirs nés de l’abrogation de l’article 87-bis ont suscité un immense enthousiasme chez les classes les plus défavorisées de la Fonction publique, mais voilà que passé le temps de l’euphorie il ne reste que les promesses en l’air et les corps communs n’ont plus que leurs yeux pour pleurer”, déplorent les syndicalistes du CHU de Tizi Ouzou qui estiment que finalement l’article en question n’était qu’une utopie destinée à flouer les travailleurs.
Devant cette situation faite de manquements aux améliorations des conditions générales des corps communs, les rédacteurs du document appellent, d’un côté, la tutelle à assumer pleinement ses responsabilités et, d’un autre, les travailleurs à se mobiliser pour le recouvrement de leurs droits.
S. L.
