La Sbeiba de Djanet parmi les 34 nouveaux éléments sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco

La Sbeiba de Djanet parmi les 34 nouveaux éléments sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco

L’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture) a inscrit 34 nouveaux éléments sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité, lors de la 9e session du Comité de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui s’est tenue du 24 au 28 novembre à Paris, en France.

Le rituel et les cérémonies de la Sbeida, pratiquées le premier mois du calendrier lunaire musulman par deux communautés vivant dans l’Oasis de Djanet en Algérie, est le premier patrimoine inscrit dans le cadre de la 9e session du Comité de Sauvegarde de l’UNESCO.



Une compétition où s’affrontent des danseurs et chanteuses des deux communautés. Les hommes forment un cercle rituel et font cliqueter leurs épées, tandis que les femmes chantent des poésies traditionnelles au rythme des tambourins.

La Sbeiba expurge ainsi les tensions guerrières, et transpose d’éventuels actes de violence entre communautés dans un cadre artistique.

Le lavash, expression culturelle en Arménie

L’Unesco a inscrit le pain fin traditionnel de la cuisine arménienne, le lavash. Un met dont la préparation exige beaucoup d’efforts et de savoir-faire, et autour duquel se rassemblent des familles et des communautés arméniennes.

Le lavash est servi enroulé autour de fromages locaux, de légumes ou de viandes. ce pain fin traditionnel a une fonction rituelle lors des mariages, où il est placé sur les épaules des jeunes mariés afin de leur souhaiter fertilité et prospérité.

Le kelaghayi, identité culturelle de l’Azerbaïdjan

Le foulard azerbaïdjanais kelaghayi est fabriqué de fins fils de soie. Sa fabrication comprend le tissage de l’étoffe, sa teinture et sa décoration à l’aide de blocs de bois.

Les couleurs du Kelaghayi ont une signification symbolique, liées aux événements sociaux: mariages, cérémonies funéraires et activités quotidiennes.

Il est l’expression de l’unité de la société azerbaïdjanaise, ainsi que de sa culture religieuse et sociale.

Le Pujillay et Ayarichi, la communication avec la nature

Le Pujillay et l’Ayarichi sont des formes musico-chorégraphiques complémentaires de la culture yampara de Bolivie. Le Pujillay est pratiqué pour célèbrer l’abondance amenée par la saison des pluies, tandis que l’Ayarichi est exécuté pendant la saison sèche, lors de fêtes dédiées aux différents saints catholiques.

Des danses et des pratiques culturelles à travers lesquelles de vastes communautés communiquent et se réconcilient avec la nature.

La broderie de Zmijanje pour l’union et le partage

Cette broderie est pratiquée par les femmes des villages de Zmijanje en Bosnie-Herzégovine. Elle sert à décorer les tenues portées par les femmes, telles les robes de mariées, les foulards et le linge de lit.

Les femmes de Zminanje utilisent un fil bleu foncé pour broder de riches motifs géométriques improvisés. Les variations de ces motifs déterminent le statut social des femmes du village.

La broderie de Zmijanje s’effectue par des groupes de femmes qui brodent tout en chantant et discutant.

La broderie de Zmijanje pour l’union et le partage

Cette broderie est pratiquée par les femmes des villages de Zmijanje en Bosnie-Herzégovine. Elle sert à décorer les tenues portées par les femmes, telles les robes de mariées, les foulards et le linge de lit.

Les femmes de Zminanje utilisent un fil bleu foncé pour broder de riches motifs géométriques improvisés. Les variations de ces motifs déterminent le statut social des femmes du village.

La broderie de Zmijanje s’effectue par des groupes de femmes qui brodent tout en chantant et discutant.