La saison estivale tire à sa fin !

La saison estivale tire à sa fin !

Il y a urgence de professionnaliser l’activité touristique.

La saison estivale tire à sa fin. Les villes littorales Azeffoun et Tigzirt retourneront à leur habituel train-train quotidien. De ville touristique en été, ces deux cités antiques retrouveront leur visage morne et atone des trois autres saisons. Tigzirt, comme Azeffoun, ressemblent plus à des villages en hiver qu’à une cité balnéaire vivant du tourisme. Pourtant, bien des atouts font que celles-ci, en plus des plages dorées, peuvent vivre du tourisme toute l’année et ont des capacités de multiplier le volume d’activité de la saison estivale. En effet, on n’y pense pas encore mais il s’avèrera incontournable, dans les quelques années à venir. L’intercommunalité est le seul moyen de faire vivre ces deux cités de l’activité touristique. Selon plusieurs experts interrogés, l’activité touristique peut s’étaler sur les quatre saisons dans ces deux villes côtières, tout en multipliant le volume d’activités touristiques durant la saison estivale. Ces voix préconisent trois solutions à la portée des services concernés et des élus locaux. En premier lieu, beaucoup déplorent que jusqu’à hier, les plages interdites sont les plus nombreuses à Tigzirt et à Azeffoun. Sur les 18, ce sont 10 qui sont interdites à la baignade. Cinq plages non autorisées: Zegzou, Abechar, Sidi Khaled, Rvadh et Mazer se trouvent à Tigzirt, alors que les autres: Acherchour, M’latha, Thazagharth, Tala N’tikit et Ibarizène sont à Azeffoun. Aménager les plages interdites pour les rendre autorisées est l’unique moyen de développer le potentiel des villes, en plages. Les mêmes experts regrettent également que ces lieux, même interdits, sont très fréquentés avec, à l’évidence, les morts absurdes constatées chaque année. Le plus grand nombre de noyades est enregistré en effet sur les plages interdites. Toujours au chapitre de l’exploitation des sites restés cachés, les autorités locales et les services concernés peuvent exploiter les sites culturels et cultuels pour attirer les visiteurs durant les autres saisons. En deuxième lieu, beaucoup préconisent d’explorer le potentiel que peut représenter l’intercommunalité. Une collaboration entre plusieurs communes pour mettre en valeur les deux cités, avant d’y arriver s’avère nécessaire. D’ailleurs, c’est l’absence de ce travail de partenariat qui fait que le visiteur, avant de parvenir à Tigzirt ou à Azeffoun, devra passer d’abord par les décharges sauvages que sont les routes. L’exemple le plus frappant est la RN. La propreté des routes et les panneaux 72 qui relient la cité antique de Tigzirt au chef-lieu de wilaya, via deux communes Makouda et Mizrana. Des panneaux publicitaires peuvent aussi annoncer des services et des commodités qui attendent le visiteur. Enfin, d’aucuns estiment aujourd’hui que cette même intercommunalité peut participer à l’essor du tourisme par la mise en valeur des métiers et des produits du terroir. L’organisation des fêtes traditionnelles à Tigzirt ou à Azeffoun n’enlève rien à leur authenticité, bien au contraire. Le bien des exposants fait partie du prestige de ces fêtes.

De ce fait, ces exposants devront être mis devant le plus grand potentiel acheteur de la wilaya, qui se trouve à Tigzirt et à Azeffoun durant la saison estivale pour l’organisation des fêtes de l’artisanat et des produits du terroir dans ces deux villes.