A l’occasion de la 22ème session du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA), l’attaque terroriste contre le site gazier de Tinguentourine, près d’In Amenas et la riposte des forces spéciales de l’ANP ne pouvaient être ignorés par les participants, parmi les hauts responsables des Etats africains.
C’est ainsi que le ministre délégué chargé des affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, qui présidait la délégation algérienne, a affirmé devant ses pairs du continent que la riposte des forces spéciales de l’ANP à l’attaque terroriste d’In Amenas était “un acte héroïque” et traduisait “la détermination des hautes autorités algériennes à ne faire aucune concession au terrorisme”.
Messahel n’était pas seul à épouser cette idée puisque la plupart des participants la partageaient, non sans condamner la prise d’otages sanglante dont s’est rendu coupable le groupe terroriste surarmé d’une trentaine de membres.
C’est le cas du président du Conseil exécutif de l’UA, le Béninois Nassirou Bako-Arifari qui a rendu hommage à l’Algérie dans la gestion “réussie” de cette crise, qualifiant, lui aussi, d’ “acte héroïque” la riposte des éléments de l’ANP contre les terroristes, auteurs de la prise d’otages.

Tout en saluant “le professionnalisme des forces armées”, le chef de la diplomatie du Bénin, a dit souhaiter que “l’expertise algérienne dans la lutte antiterroriste soit partagée avec les autres pays africains”. Dans le même sens, de nombreux ministres africains présents ont évoqué l’idée d’une “plus grande coordination” entre les pays du continent pour lutter contre le terrorisme.