La révolte contre Moubarak

La révolte contre Moubarak

De violentes manifestations ont secoué mardi 25 janvier plusieurs villes d’Egypte. La foule est sortie dans la région pour dénoncer le régime de Hosni Moubarak, au pouvoir depuis 29 ans.

14h : Le gouvernement allemand est « très inquiet » de la situation en Egypte et appelle « toutes les parties à la retenue », a déclaré le chef de la diplomatie Guido Westerwelle, tout en soulignant « la nécessité d’une démocratisation ». « La situation en Egypte actuelle montre la nécessité d’un dialogue au sein de la société et la nécessité d’une démocratisation », souligne-t-il. A l’adresse du régime du président Hosni Moubarak, M. Westerwelle a estimé que « les droits de l’Homme, les droits des citoyens, la liberté d’opinion et la liberté de la presse doivent être respectées en Egypte ».

12 h : L’Union européenne évoque un signal envoyé au pouvoir égyptien. Les manifestations en Egypte reflètent les aspirations de la population en faveur du « changement politique » et constituent un « signal » après les événements en Tunisie, a estimé la porte-parole de la chef de la diplomatie européenne dans un communiqué.

11 h : Une quatrième victime enregistrée à Suez. Un homme de 45 ans, blessé mardi au ventre par des balles en caoutchouc, lors des manifestations qui se sont déroulées à Suez, est décédé des suites de ses blessures. Trois manifestants sont morts à Suez et un policier est mort au Caire.

10 h 30 : L’accès à Twitter est bloqué pour les Egyptiens depuis mardi 16 h, selon le site internet herdict.org.

10 h : Le ministère égyptien de l’Intérieur interdit toute nouvelle manifestation, après les rassemblements hostiles au régime. Trois personnes ont trouvé la morts mardi.