Comment peut-on expliquer la révision de la constitution, annoncée en avril 2011 et remise sur la tapis à chaque évènement, qui perturbe « l’équilibre de la tribu », n’est pas encore effectuer ?
S’agit-il encore, pour la énième fois, d’une promesse ? Il y a tout de même de la logique « de la pomme de terre » ! C’est-à-dire quand il y a pénurie il y a toujours un héros derrière la scène pour se montrer en sauveur du peuple affamé ! Nous sommes devons le même scénario. A priori les auteurs sont toujours les même. Alors, cette constitution modifiée, remodelée, mise à jour et relookée est-elle respectée par le premier concerné du pays ? Quel place peut-on accorder à sa légitimité, au moment que nous savons tous que la médiocrité et l’incompétence commencent à remplir le vide, comme la nature ne l’aime, en Algérie le vide est une gymnastique nationale pour défendre l’indéfendable et justifier l’injustifiable.
Que doit-on faire ? L’étau se reserre sur le cou de la tribu, va-t-elle s’en sortir ? Où va-t-elle utiliser comme d’habitude la carotte et le bâton ? Criera-t-elle au complot ? Oh, la théorie du complot cette religion nationale, qui peut tout justifier pour endormir les esprits, qui sont déjà assommés…
Peut-on changer une constitution en pyjama et des mots « bruités » ? Peut-on arrêter ces réunions imaginaires pour travailler sérieusement ? Doit-on assister encore une fois à un autre drame national ? Le vide et encore du vide. L’Algérie se vide de ses meilleurs éléments, sa jeunesse, ses cadres, ses meilleurs étudiants ; l’Algérie se vide de son pétrole, l’Algérie se vide de ses villages.
L’Algérie est en train de se vider de ses institutions sensible. L’Algérie n’est pas la propriété « de la tribu ». L’Algérie doit revenir aux Algériens. Mais en attendant des récepteurs, il faut toujours attendre… la chambre est chaude.
Yazid Haddar