Le secrétaire général du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur (CMAI), Mohamed Benali Kommane a affirmé dimanche à Alger que la prochaine réunion des ministres de l’Intérieur arabes, prévue en mars prochain à Alger, « jettera les bases d’une lutte internationale contre le terrorisme », ce qui, a-t-il dit, confère une importance particulière à ses travaux.
« Nous sommes convaincus que cette session sera celle de la mise en place de bases d’une lutte, non seulement au niveau arabe mais aussi international, contre le terrorisme », a déclaré M. Kommane à l’issue de l’audience que lui a accordé le ministre de d’Etat, ministre de l’intérieur et des collectivités locales, Tayeb Belaiz.
M. Kommane a indiqué que la 32e session ordinaire du Conseil des ministres arabes de l’intérieur sera marquée par la présence de tous les pays arabes au regard de « son importance et de son écho » d’autant que le monde arabe fait l’objet d’accusations infondées dont celle du terrorisme ».
Rappelant que les pays arabes étaient les premières victimes du terrorisme, les premiers à dénoncer ce phénomène et les premiers à sensibiliser sur le danger de ce fléau, le secrétaire général du Conseil des ministres arabes a mis en avant les « efforts arabes dans la lutte contre le terrorisme ».
Il a rappelé à ce propos « le combat que l’Algérie a mené et continue de le faire contre ce phénomène ».
Les pays arabes étaient les premiers à avoir appelé à la tenue d’une conférence internationale sur le terrorisme, a indiqué le responsable ajoutant que le terrorisme se nourrissait des idées extrémistes, du sectarisme mais de volontés inscrites dans cette logique en Occident.
« De nombreux pays occidentaux ont donné asile aux extrémistes au prétexte de la liberté de pensée », a-t-il soutenu exhortant la communauté internationale à assumer « sa responsabilité pour lutter contre ce fléau qui a désormais un impact négatif sur tous les pays sur plusieurs plans, notamment touristique et économique ».
« La liberté de pensée (prônée par les pays occidentaux) ne donne pas le droit à l’insulte et à l’injure », a-t-il enfin averti.