L’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) se retrouve au centre d’une crise concernant la définition des métiers et les secteurs non concernés par la révision du système de retraite, dont chacune des fédérations réclame d’être intégrée sur la liste des métiers pénibles.
Du coup, la Centrale syndicale a décidé le report de l’examen du dossier qui divise jusqu’après les vacances.
Selon des sources proches de l’UGTA, aucun consensus n’est trouvé au sujet des secteurs et des métiers à épargner des récentes décisions portant sur la suppression de la retraite anticipée et de la retraite sans condition d’âge.
Selon nos sources, chaque fédération réclame d’être intégrée dans la catégorie des métiers pénibles, estimant qu’aucune avancée ni consensus n’a été réalisé.

En effet, le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd n’a pas pu arracher une décision unanime auprès des présidents des fédérations lors d’une rencontre tenue le mois de Ramadhan dernier. Ces derniers le renvoient aux travailleurs auxquels revient, selon eux, le dernier mot, tout en n’excluant pas une éventuelle contestation de ces derniers si leur travail était considéré non pénible.
«L’UGTA ouvre les portes de l’enfer en évoquant ce dossier, dont toutes les fédérations réclament le maintien du régime de retraite et de la retraite anticipée», estime Sidi Saïd.
La Centrale devra rouvrir le dossier dès la prochaine rentrée sociale, d’après nos sources.
Notons que l’Organisation syndicale a mis en place des éléments définissant la pénibilité du travail, entre autres les conditions de travail, la chaleur, les heures de travail, les maladies…
D’autres secteurs exigent également le maintien de la retraite anticipée et sans condition d’âge, dont ceux de l’éducation et de la santé.