Le Mouvement de la Société pour la paix (MSP) a affirmé que la rencontre avec le ministre d’Etat, directeur de cabinet à la Présidence de la République, Ahmed Ouyahia, s’inscrit dans le cadre du programme de consultations lancé il y a quelques mois par le mouvement et annoncé par les médias, précise le communiqué indiquant que la rencontre a été décidée par le bureau exécutif national du MSP.
Mokri a indiqué que l’audience avait pour objectif d’informer les autorités officielles, directement et sans intermédiaire, des points de vue et des approches du MSP concernant différentes questions nationales et internationales.
Le thème de la rencontre ne s’inscrit pas dans le cadre des négociations avec le Pouvoir au nom de l’opposition, a précisé le communiqué.
Après avoir déploré les interprétations et lectures tendancieuses et imprécises de certains médias, le mouvement a souligné que ses décisions sont prises au sein de ses structures et personnes ne peut exercer des pressions sur le président du mouvement ou le bureau exécutif ou le conseil consultatif national. Mokri a affirmé que son parti ne pourrait se permettre, ni moralement ni éthiquement, de négocier avec le pouvoir sans avoir l’accord préalable des membres de la Coordination des libertés et de la transition démocratique et l’Instance de consultation et de suivi de l’opposition.

Le MSP se réserve la liberté d’action et d’établir des contacts avec les différentes parties au sein du pouvoir et de l’opposition sans en informer à ce sujet et c’est ce qui a été convenu au niveau de la Coordination.
Le Mouvement a également souligné qu’il demeurera attaché à son action commune avec l’opposition au sein de la Coordination et de l’Instance sur la base du document de Mazafran, seul document selon le MSP, susceptible de réaliser l’entente et protéger l’Algérie d’éventuels dérapages.
Ouyahia, avait reçu jeudi dernier sur instruction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, une délégation du MSP conduite par Abderrazak Mokri, président du mouvement.