Pour marquer sa rentrée politique, le FFS va organiser son université d’été, le week-end prochain. L’activité, prévue vendredi à Souk El-Tenine, dans la wilaya de Béjaïa, s’articulera autour de la mobilisation citoyenne. Selon le programme concocté par la direction du parti, l’université d’été sera marquée par des interventions et des conférences qui auront pour thèmes “Mobilisation citoyenne et reconstruction du consensus national”, et une autre sur “L’école de formation Ali Mecili”. Ces conférences seront animées par des cadres du parti, apprend-on auprès du chargé de communication du parti. La formation politique n’aura donc pas recours aux intervenants extérieurs. En plus des communications, les militants du FFS travailleront dans des ateliers. Les militants seront scindés en pools qui auront pour thèmes “Le rôle du militant dans la société, le parti et les institutions élues”, “Atouts et inconvénients des réseaux sociaux pour la communication politique”, ou encore “Engagement et éthique en politique”.
Des ateliers de formation seront également tenus par les militants du FFS. Il s’agira d’évoquer “le jeune et les luttes démocratiques : université, mouvement associatif, mouvement syndical” et “création d’une association : procédures, organisation et financement”. Moment phare de cette activité, l’intervention des dirigeants du parti. Ainsi, en plus du premier secrétaire national, Mohamed Hadj-Djilani, qui va inaugurer les travaux, les membres de l’instance présidentielle, essentiellement Ali Laskri, vont avoir le privilège de clôturer l’université d’été. En plus de l’actualité politique nationale, les responsables vont probablement aborder les dissensions internes que connaît le FFS. Cette université d’été intervient dans un contexte de crise interne que vit le parti politique fondé par Hocine Aït Ahmed en 1963. Des cadres du parti sont écartés de la décision.
C’est le cas des députés Chafaâ Bouaïche et des Bahloul, un temps proches du leader historique disparu en décembre 2015.
Ali B.