La relance du tourisme passe par le privé

La relance du tourisme passe par le privé
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Le secrétaire d’Etat auprès du ministre du Tourisme et de l’Artisanat chargé du tourisme, Mohamed Amine Hadj Saïd, a indiqué mardi que la relance du secteur touristique en Algérie passait par la mise à contribution du secteur privé.

Le secrétaire d’Etat auprès du ministre du Tourisme et de l’Artisanat chargé du tourisme, Mohamed Amine Hadj Saïd, a indiqué mardi que la relance du secteur touristique en Algérie passait par la mise à contribution du secteur privé.

Le secteur a opté, depuis plusieurs années, pour une dynamique reposant sur la consécration du partenariat entre les secteurs public et privé pour faire de l’Algérie une destination touristique par excellence, a précisé M. Hadj Saïd dans un entretien accordé à l’APS. Le gouvernement accorde un intérêt particulier au secteur privé en termes de financement et d’accompagnement des investisseurs.

Les investisseurs privés peuvent désormais payer leurs crédits sur une période allant jusqu’à 12 ans, a fait savoir le secrétaire d’Etat, précisant que des conventions avaient été signées en ce sens avec des banques. Il a également évoqué l’attribution de droits de concession dans les Hauts Plateaux au dinar symbolique pendant une période de 10 ans et de 15 ans dans le grand sud. 712 projets relevant du secteur privé pour un montant global de 240 milliards de dinars sont inscrits au niveau du ministère.

LG Algérie

Les investissements doivent répondre à la demande, d’où la nécessité de sensibiliser les investisseurs à l’importance de la réalisation d’études techniques et économiques préliminaires à même de cerner la demande réelle, a souligné le responsable. Pour M. Hadj Saïd, «il ne suffit pas de construire des hôtels de luxe si la main d’oeuvre et les moyens humains chargés de leur gestion ne sont pas à la hauteur». «Le tourisme c’est avant tout une question de prestations», a-t-il soutenu. Concernant le secteur public, le secrétaire d’Etat a rappelé que l’Etat avait décidé de réaménager des hôtels construits dans les années 70 à l’instar d’El Aurassi (Alger), des Andalouses (Oran), des Zianides (Tlemcen) et de Kerdada (Boussaâda) pour un montant de 70 milliards de dinars. 63 établissements hôteliers relevant du secteur public sont concernés par cette opération.

M.A.