La reconnaissance de la qualité de membre de l’ALN est un dossier clos

La reconnaissance de la qualité de membre de l’ALN est un dossier clos

Le ministre des Moudjahidines, Mohamed Chérif Abbas s’est fendu mercredi d’une longue déclaration dans laquelle il évoque un certain nombre de questions en rapport avec la révolution. Outre la question mémorielle (voire notre article), le ministre évoquera à nouveau ce serpent de mer qu ’est la reconnaissance de la qualité de membre de l’ALN, à des citoyens, cinquante ans après l’indépendance.

“Le gel de la reconnaissance de la qualité de membre de l’Armée de libération nationale obéit à une décision du 9e congrès de l’Organisation nationale des Moudjahidine en 1996 et qui a clos définitivement le dépôt de demande de reconnaissance de la qualité de membre”, tranche t-il.

Voilà une déclaration qui a le mérite de la franchise. Et du coup, elle ferme définitivement la porte à toute une faune de citoyens cyniques et sans éthiques qui ne désespèrent toujours pas d’obtenir par des manœuvres peu avouables la qualité de membre de l’ALN pour accéder injustement et illégalement aux privilégies accordés aux vrais et authentiques Moudjahidines.

Le fameux carton à trois volets et le business auquel il avait donné lieu pendant des années a violemment écorné au sein de l’opinion l’image du chahid et du Moudjahid. Il est donc à espérer que l’annonce de Mohamed Chérif Abbas mette un terme définitif à ce qui est convenu d’appeler “es faux Moudjahidines”.

Concernant les mesures financières prévues par le projet de loi de finances au profit des Moudjahidine et ayants droit, le ministre a affirmé que “les pensions de Moudjahidine et autres questions y afférentes ne relèvent pas toujours de la loi de finances”. “Il y a des mécanismes et mesures adoptés hors de ce contexte comme les décrets exécutifs et autres”, a-t-il soutenu.

A une question relative à l’exigence des enfants de Chouhada d’application de la loi sur le moudjahid et le Chahid le ministre a relevé que l’application de “certaines clauses relatives à la protection sociale ont été appliquées à travers des textes réglementaires comme la gratuité ou la réduction du coût des transports, et le droit à la promotion de deux catégories dans la carrière professionnelle pour les enfants de Moudjahidine et les enfants et veuves de Chouhada et l’intégration des années de participation à la guerre de libération dans le comptage des années de travail pour l”évaluation des pensions de retraite”.