La question des ressortissants syriens séjournant en Algérie est prise en charge

La question des ressortissants syriens séjournant en Algérie est prise en charge
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La question des ressortissants syriens qui séjournent actuellement en Algérie est prise en charge par les autorités algériennes et a fait l’objet de plusieurs réunions interministérielles de coordination, a indiqué mardi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, dans une déclaration à l’APS.

« S’agissant des ressortissants syriens qui séjournent actuellement dans notre pays, je confirme que ce sujet est bien pris en charge par les autorités algériennes et qu’il a fait l’objet de plusieurs réunions interministérielles de coordination », a précisé M. Belani.

« Partant de notre devoir de solidarité à l’égard de ces ressortissants syriens, un dispositif spécifique et des mesures pratiques de soutien et d’assistance seront mis en œuvre incessamment à travers l’implication d’un certain nombre d’intervenants publics ou auxiliaires dont notamment les services du ministère de la Solidarité nationale et de la famille et le Croissant-Rouge algérien dont les comités de wilaya sont déjà à pied d’œuvre », a-t-il expliqué.

Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales a indiqué, de son coté, que la situation humanitaire des réfugiés syriens se trouvant en Algérie a fait l’objet d’une réunion interministérielle.

« Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales et celui de la Solidarité nationale et de la Famille se sont réunis lundi afin d’examiner et de valider les recommandations du groupe interministériel créé à leur initiative pour apporter les solutions humanitaires adaptées à la situation des réfugiés syriens se trouvant dans notre pays », a-t-il précisé dans un communiqué.

Une réunion interministérielle pour apporter des solutions humanitaires aux réfugiés syriens en Algérie

La situation humanitaire des réfugiés syriens se trouvant en Algérie a fait l’objet d’une réunion interministérielle, a indiqué mardi un communiqué du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales.

« Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales et celui de la Solidarité nationale et de la Famille se sont réunis lundi afin d’examiner et de valider les recommandations du groupe interministériel créé à leur initiative pour apporter les solutions humanitaires adaptées à la situation des réfugiés syriens se trouvant dans notre pays », a précisé le communiqué.

« Dans une première phase qui débute ce jour (mardi), par la prise en charge, par chaque wilaya avec le concours de la Sûreté nationale, du Croissant-Rouge algérien, de la Protection civile, des Scouts musulmans algériens et éventuellement de la société civile, de toutes les personnes qui sont sans abri pour leur offrir un hébergement décent et l’alimentation nécessaire », a ajouté le ministère de l’Intérieur.

« Dans une deuxième phase et au terme d’un recensement plus exhaustif qui demandera quelques jours, d’autres mesures déjà envisagées seront mises en œuvre », a conclu le texte.

Définition du statut de réfugié selon la convention de 1951 (ENCADRE)

ALGER – Des ressortissants syriens se sont réfugiés en Algérie en raison de la crise et des violences qui secouent leur pays depuis des mois

Voici la définition du statut de réfugié selon la convention des Nations unies de 1951 traitant de cette question.

Le terme réfugié, selon la définition de la convention de 1951, s’applique à toute personne qui « par suite d’événements survenus avant le 1er janvier 1951 et craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité ou de son appartenance à un certain groupe racial ou de ses opinions politiques », se trouvant hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, « se réclamer de la protection de ce pays ».

Elle s’applique également à toute personne qui n’a pas de nationalité, se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence et ne peut ou, en raison de ladite crainte, y retourner.

Les Etats qui ont adhéré au protocole de 1967 s’engagent à appliquer les dispositions de la convention de 1951 aux réfugiés répondant à la définition donnée dans la convention sans tenir compte de la date limite du 1er janvier 1951.

Selon la convention régissant les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique adoptée par l’assemblée des chefs d’Etat et de gouvernement de l’OUA (UA actuellement) en 1969, le terme réfugié s’applique à « toute personne qui, du fait d’une agression, d’une occupation extérieure, d’une domination étrangère ou d’événements troublant gravement l’ordre public dans une partie ou dans la totalité de son pays d’origine ou du pays dont elle a la nationalité, est obligée de quitter sa résidence habituelle pour chercher refuge dans un autre endroit à l’extérieur de son pays d’origine ou du pays dont elle a la nationalité ».