Cette situation a rendu les déplacements difficiles, voire dangereux, et les citoyens pointent un doigt accusateur vers les services de l’APC qui, encore une fois, ont montré leurs limites dans la gestion du parc de l’APC.
Le non-salage des routes, notamment les grandes artères du chef-lieu de wilaya, la couche de verglas qui s’est formée durant les nuits de samedi à dimanche et de dimanche à lundi sur la neige ont fait que la ville ressemble à une grande patinoire. Cette situation a rendu les déplacements difficiles, voire dangereux, et les citoyens pointent un doigt accusateur vers les services de l’APC qui, encore une fois, ont montré leurs limites dans la gestion du parc de l’APC. En effet, se rendre à l’école ou au travail est devenu très difficile ces derniers jours. Le manque de moyens de transport dans la ville a rendu les déplacements difficiles, voire dangereux. “De la cité El-Hidhab à la cité Yahiaoui, j’ai mis plus d’une heure”, nous a déclaré un chauffeur de bus sur la ligne 3. Selon la cellule de communication de la direction de la protection civile de la wilaya de Sétif, durant la journée de dimanche, huit personnes (trois enfants, une femme et quatre hommes) ont été évacuées vers les services des urgences des structures de santé publique de Sétif, Aïn Oulmène, Aïn Kébira et Aïn Arnat. En moins d’une semaine, cinquante-cinq personnes souffrant de fractures ont été évacuées vers le service des urgences chirurgicales du CHU Sâadna-Abdennour de Sétif par les éléments de la protection civile après avoir glissé sur du verglas. Par ailleurs, le chargé de la communication à la direction de la protection civile, le lieutenant Lamamra, a indiqué à Liberté que 408 personnes, dont 44 parturientes, 12 malades souffrant d’insuffisance rénale et 57 intoxiquées au monoxyde de carbone, ont été évacuées vers les différentes structures de santé publique depuis le début des intempéries.
Les sapeurs-pompiers, en étroite collaboration avec les services de la direction de l’action sociale, ont procédé au placement de 40 femmes, 31 hommes et 9 enfants sans abri dans des structures de solidarité nationale.
F.S.
