Avec une moyenne quotidienne de 5 000 interventions, dont 3 000 sur les routes, les services de la Protection civile sont de mieux en mieux organisés pour accomplir, souvent, des missions difficiles.
Le passage des services de la Protection civile au cap de la certification et l’approche scientifique engagée pour devenir, à court terme, un pôle d’excellence en Afrique et dans la rive sud de la Méditerranée, a fait de cette institution une référence internationale en matière de gestion des risques. En effet, le déploiement des programmes de formations spécialisées, en vue de professionnaliser les unités d’intervention, a donné lieu à des résultats probants durant l’année 2016. En témoignent les bilans parvenus depuis plusieurs wilayas du pays où les soldats du feu ont communiqué leurs statistiques émanant des opérations menées sur le terrain.
Avec 70 021 interventions sur 382 plages autorisées à la baignade, 47 643 personnes secourues, dont 7 575 soignées sur place, les unités de la Protection civile ont multiplié leurs prouesses grâce au “déploiement à la carte” et à “la gestion intelligente” des troupes.
Pas seulement, puisque ces même unités ont réussi à maîtriser et à éteindre 13 480 incendies qui ont, fort malheureusement, dévasté 6 792 hectares de forêt, 4 513 hectares de maquis, 5 903 hectares de broussailles, 4 409 hectares de récoltes, 19 302 palmiers et 96 740 arbres fruitiers. Les actions engagées pour une meilleure prise en charge du risque ont également abouti au déploiement des brigades mobiles dans les “points noirs” et sur les axes autoroutiers pour prêter aide et assistance aux personnes en danger et touchées par les accidents de la circulation. Avec une moyenne quotidienne de 5 000 interventions, dont 3 000 sur les routes, les services de la Protection civile sont de mieux en mieux organisés sur le plan opérationnel et ont réduit les insuffisances constatées durant les années de braise.
À ce propos, la Protection civile a également réussi à assurer une couverture de 90% du territoire national, avec la réception de l’ensemble des unités opérationnelles de daïras. L’accord signé à Bruxelles avec l’organe de la Protection civile européen et l’accord signé, en mars dernier, pour le lancement d’un jumelage européen d’appui au renforcement des capacités des services de la Protection civile algérienne, un projet qui a été confié à la France et à l’Espagne, a fait de cette institution la seule dans la région arabe et africaine à obtenir des classifications aux standards mondiaux. Ainsi, les bilans communiqués ne sont pas le fruit du hasard. La direction générale de la Protection civile (DGPC) a aussi sectionné ses services de telle façon à optimiser ses opérations et à synchroniser ses interventions.
C’est ainsi que la DGPC a doté ses unités d’équipes spécialisées, dont le cynotechnique, l’équipe “grimpe”, les détachements de renfort et d’intervention pour chaque wilaya chargée de gérer les grandes catastrophes, comme les inondations, les séismes, les grands incendies, le risque NRBC et les risques chimiques, les unités mobiles et les unités héliportées. Signalons, enfin, que ces bilans interviennent au moment où la DGPC prépare son programme annuel pour la campagne estivale de l’année 2017, notamment centré sur la prévention dans les sites balnéaires, les routes et les forêts.
