Après plus d’un mois du lancement officiel de la saison estivale, la protection civile de la wilaya d’Oran dresse son bilan des interventions sur les 33 plages autorisées à la baignade.
Près de 1.060.000 estivants ont été enregistrés depuis le début de la saison estivale, lancée le 1er juin, dans les plages autorisées à la baignade, dans la wilaya d’Oran.
Durant la même période le nombre des interventions a atteint un millier dont près de 500 baigneurs ont été sauvés d’une mort certaines, alors que 1 a péri dans une plage non autorisée à la baignade.
En dépit du danger permanent présent sur ces plages, les baigneurs ne manquent pas de s’y rendre, mettant ainsi leur vie et celle de leurs enfants en péril.
Plusieurs chutes de personnes se sont produites. Pourquoi risquer inutilement sa vie pour nager quelques heures dans des zones interdites ? «Ce sont surtout les jeunes, ils aiment les endroits isolés, les accès par rocher, ou tout simplement ils s’habituent à un endroit spécifique et malgré les interdictions, ils persistent à se baigner en ces lieux. Mais malheureusement nous ne sommes pas une autorité policière, nous ne pouvons pas les forcer à quitter ces zones dangereuses», explique un agent de la protection civile. Au terme de la prévention contre les noyades en mer, la protection civile a indiqué qu’ «il faut, toujours, fréquenter les plages autorisées à la baignade, là où il y a les agents de la protection civile et les services de sécurité.
Les estivants doivent connaître, également les heures de surveillance, qui commencent généralement à partir de 9h et se terminent à 19 h. Mais ils doivent, aussi, respecter les couleurs des drapeaux, qui réglementent les baignades : interdite avec le drapeau rouge, dangereuse avec le drapeau orange et autorisée avec le drapeau vert», ajoute notre interlocuteur. Les parents ont un grand rôle à jouer pour éviter le pire; ils doivent surveiller leurs enfants, surtout ceux qui utilisent les jouets nautiques, tels que les brouets, matelas et autres.
Les plages interdites à la baignade, pour cause de dangerosité, présentent majoritairement des rochers à fleur d’eau. En plus des risques de noyade, les accidents de jets-skis sont un phénomène nouveau à déplorer durant cette saison. Signalons que dans pareils cas, la protection civile ne peut intervenir. Ils ne peuvent que signaler la présence de jets-skis ou d’engins nautiques qui représentant un danger dans leur zone de surveillance qui reste du ressort des garde-côtes .