La promotion des langues arabe et amazighe renforce les constantes et l’unité nationales (Djilali Taleb Ali)

La promotion des langues arabe et amazighe renforce les constantes et l’unité nationales (Djilali Taleb Ali)

Le secrétaire général du Conseil supérieur de la langue arabe (CSLA), Djilali Taleb Ali a estimé mardi à Alger que la promotion des langues arabe et amazighe à la faveur de la révision constitutionnelle renforce les constantes et l’unité nationales.

Lors d’une rencontre organisé sous le thème « La langue maternelle dans la société algérienne », M. Taleb Ali a souligné que la promotion des langues arabe et amazighe à la faveur de la révision constitutionnelle « renforce les constantes et l’unité nationales » et constitue « une sorte de réconciliation avec l’identité linguistique ».

Cette réconciliation, a-t-il ajouté, « est à même de garantir la cohésion de la société loin des préjugés et des visions conflictuelles ».

Concernant les nouvelles missions confiées au CSLA à la faveur de la révision de la Constitution, le même responsable a indiqué qu’elles concernent notamment les sciences, les nouvelles technologies et la traduction qui est un vecteur de savoir, a-t-il soutenu.

De son côté, Abdennacer Bouali, spécialiste en linguistique à l’université de Tlemcen, a souligné que la langue constituait « un facteur de stabilité politique et économique ».

Rappelant que l’arabe et tamazight sont toutes les deux des langues sémites, l’universitaire a indiqué que « la langue amazighe transmise oralement de génération en génération aurait dû être promue langue nationale au lendemain de l’indépendance pour éviter toute équivoque ».