La promotion de la culture démocratique et le changement, notamment aux niveaux politique, économique et social, ont été au cœur des discours des candidats et leurs représentants à l’élection présidentielle du 17 avril, lundi au neuvième jour de la campagne.
Le candidat du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaid, a estimé, à cet effet, lors d’un meeting à Relizane, qu’il était temps de changer « radicalement » les pratiques politiques et les modes de gestion économique et sociale. « Il est temps de procéder à un changement radical, non pas des personnes, mais des pratiques politiques et des modes de gestion économique et sociale du pays », a-t-il fait valoir.
Pour M. Belaïd, le véritable problème de l’Algérie est la « mauvaise gestion », promettant que, s’il serait élu, il veillera « au remplacement de l’actuel système basé sur la pérennité et le maintien au pouvoir », a-t-il dit, par un autre système « démocratique et d’alternance ». Il a souligné, à cette occasion, que la génération de l’indépendance est « tout à fait prête à prendre le flambeau » pacifiquement, et « prête à diriger le pays ».
Pour sa part, le candidat indépendant, Ali Benflis, a appelé à Mecheria (Naâma), les Algériens à « évaluer » la situation actuelle du pays et à en tirer les « enseignements », qualifiant le scrutin présidentiel de « réel tournant ». « La date du 17 avril est un véritable tournant dans la vie des Algériens et c’est pour cette raison que je vous demande de revenir sur la dernière décennie pour l’évaluer et en tirer les leçons », a-t-il expliqué lors d’un meeting.
Il a rappelé qu’il s’est porté candidat pour la seconde fois après sa première tentative en 2004, « tout en sachant que le chemin est pavé d’embûches », sollicitant le peuple de « l’aider à faire sortir l’Algérie du marasme », en allant voter pour lui le jour de l’élection et en « surveillant » les urnes.
De son côté, le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Amar Saâdani, a axé son discours sur la promotion de la femme algérienne qui, a-t-il estimé, a connu son plus bel essor « depuis que Abdelaziz Bouteflika est à la tête du pays ». « C’est bien grâce à Bouteflika que le rôle de la femme algérienne a été consolidé à son niveau d’aujourd’hui », a-t-il déclaré lors d’un meeting à Oran, pour le compte du candidat indépendant Bouteflika.
Il a rappelé, à cet égard, « les importantes réformes engagées » par le président sortant depuis 1999 et qui ont permis, selon lui, de « promouvoir la place de la femme dans tous les domaines de la vie politique, économique et sociale ».