Atteindre les 2400 tonnes par jour d’acier liquide avait été le défi relevé à la mi-octobre 2017 par les cadres dirigeants de l’entreprise Sider. C’est-à-dire au lendemain de la remise en production du haut fourneau n°2 et des installations de transformation totalement réhabilités. Financée par l’Etat à hauteur de 900 millions de dollars, cette opération a permis de relancer la production avec pour objectif de dépasser le million de tonnes dès la première année.
Elle doit atteindre graduellement 2,5 millions/ tonnes en 2019. C’est ce que confirment les chiffres en constante hausse de la production du haut fourneau au complexe sidérurgique El Hadjar depuis le 16 octobre dernier. Selon Maâmar Habbache, président directeur général de l’entreprise Sider, toutes les conditions sont réunies pour atteindre les objectifs fixés. Ce qui est apparemment une réalité ces derniers jours. La production des coulées continues a dépassé les 2400 tonnes/jour. Ce qui a impacté positivement sur la production du rond à béton et autres aciers laminés. Cette situation est aussi matérialisée par un bon niveau de commercialisation des produits Sider. L’on se prépare même à l’exportation du rond à béton et plaques d’acier vers la Tunisie. Ces performances reflètent aussi la matérialisation des engagements pris par les 4300 agents et cadres en poste. Ils ont été renforcés par 300 autres nouvelles recrues diplômée universitaires. La capacité de production du HF n°2 planifié pour incessamment devrait augmenter au lendemain de l’achèvement de la 2e étape du programme de réhabilitation des installations. La dernière contre-offensive de la direction générale Sider a été fulgurante parce que mûrement réfléchie. C’est que d’un côté comme de l’autre de cette structure, de ses unités de production, des syndicalistes l’on a fait dans la consultation, concertation, communication et dans le consensus. Les ambitions ont été clairement affichées. Les résultats de production et de commercialisation enregistrés traduisent les performances enregistrées par la direction générale. C’est dire qu’un mois après la remise en production du haut fourneau n°2 et de toute la chaîne de production de l’acier liquide, Sider en est déjà à situer ses gains. La mission est dévolue au conseil d’administration présidé par Maamar Habache. Ce dernier avait clairement annoncé sa vision de ce qu’est la gestion stratégique, commune et partagée. Il prend pour base d’action, le programme conçu pour la réhabilitation des installations de production. C’est ce qu’il a indiqué lorsque nous l’avons contacté : «La première phase du programme de réhabilitation est un succès total. Nous allons entamer prochainement la 2e étape. Nous veillerons à ce qu’elle soit ponctuée par les mêmes résultats positifs en termes de production et socioéconomiques». Concluante est, donc, la période d’essai appliquée à l’équipe de cadres gestionnaires de l’entreprise Sider avant, durant et après la 1re phase de réhabilitation du HF n°2. Elle l’est aussi avec la mise en production du haut fourneau N°2 et des installations de transformation comme les laminoirs, l’aciérie électrique. Un succès largement visible à la sortie de l’usine du complexe sidérurgique Sider El Hadjar. Et pour cause, le défilé interminable des gros camions transportant jusqu’à saturation le rond à béton ou plaques d’acier. Au-delà de tout propos dithyrambique flatteur, il faut dire que sous la direction de l’actuel collège de gestionnaires, les initiatives sont de plus en plus constructives. Et pour peu que la communication suive, l’on pourrait dérouler le tapis rouge aux réseaux sociaux qui, pour l’heure, désinforment et intoxiquent à souhait. Le renouveau du complexe sidérurgique El Hadjar dément d’une manière catégorique les prévisions avancées par le groupe leader mondial de l’acier ArcelorMittal. Détenteur de 70% des actions, ce dernier n’avait-il pas préconisé de mettre à la ferraille toutes les installations de production du complexe sidérurgique El Hadjar.
A.Djabali
