La prison pour le directeur et des responsables du stade 20 aout

La prison pour le directeur et des responsables du stade 20 aout

Le tribunal de Sidi M’hamed à Alger a condamné le directeur du stade 20 aout et certains de ses responsables, pour homicide involontaire. Des peines d’emprisonnement allant de 2 à six mois ont été prononcées contre les prévenus.

Les faits remontent au 28 juillet de l’année 2019. Soit une semaine après le gala du chanteur Soolking. Le portail métallique qui donnait à la piscine du stade est tombé sur un enfant qui passait à proximité, en compagnie de sa maman. Ce dernier est mort quelques minutes après le choc.

C’est la faute à qui ?

L’enfant était âgé seulement de 4 ans, il aurait succombé suite à une grave blessure au niveau de la tête. Les efforts des éléments de la protection civile qui ont transporté l’enfant à la polyclinique des Sources, se sont avérés sans résultat.

Le directeur du stade avait formellement nié les accusations qui pèsent contre lui. Il avait affirmé devant le tribunal qu’il n’était pas le responsable direct de la piscine, et que cette dernière n’était pas sous sa responsabilité.

Le directeur de la ligue de proximité, qui figure lui aussi parmi les accusés, a déclaré que les portails du stade du 20 aout ont été cassés par les éléments de la police, afin de permettre aux gens de sortir, suite au mouvement de foule qui avait suivi le concert de soolking.

Ce directeur ajoute qu’il avait prévenu les responsables de l’état de ces portails, dans le but de réaliser leur entretien. Suite à cette déclaration, le directeur de la maintenance du stade avait à son tour nié toute responsabilité, déclarant que sa tache à lui se limitait à l’enquête.

Un dédommagement de 3 milliards

Suite à toutes ces déclarations qui n’ont consisté qu’à rejeter la responsabilité sur autre que soi, les agents de sécurité du stade ont été à leur tour entendus.

Ces derniers ont affirmé qu’ils ont remarqué l’état des portes, et qu’ils ont alerté leur responsable direct.

La mère de la victime avait demandé un dédommagement de 3 milliards de centimes. Le tribunal avait toutefois condamné les accusés à des peines allant de 2 à 6 mois de prison, avec un dédommagement estimé à un million de Dinars.