La prévention des maladies chroniques repose sur la lutte contre les facteurs de risque

La prévention des maladies chroniques repose sur la lutte contre les facteurs de risque

La réduction de la prévalence des maladies chroniques (non transmissibles) repose essentiellement sur la lutte contre leurs facteurs de risque, a indiqué Dr. Djamila Nadir de la Direction de la prévention au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.

« Si ces maladies chroniques non transmissibles, à savoir les cardiopathies, les cancers, les maladies respiratoires et le diabète, progressent lentement, elles n’en constituent pas moins un fardeau pour le Trésor public », a précisé à l’APS le Dr. Nadir, à la veille de la célébration de la journée mondiale de la santé (7 avril).

Il est possible de prévenir ces maladies chroniques, y compris le diabète qui est le thème de la journée mondiale de la santé, par la lutte contre leurs facteurs de risque, a-t-elle indiqué, soulignant le rôle du plan national intégré 2015-2019 de lutte contre les facteurs de risque, mis en place par le ministère, dans la réduction de la prévalence de ces pathologies.

Le changement du mode de vie de la société algérienne, l’expansion urbanistique, la vieillesse de la population et la croissance démographique sont quelques facteurs ayant conduit, au cours de la dernière décennie, à la propagation des maladies non transmissibles.

Au titre du plan national intégré, les pouvoirs publics comptent faire face aux maladies non transmissibles en créant un environnement favorisant un mode de vie exempt des facteurs de risque.

Selon elle, ce plan national et la stratégie africaine de l’approche de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de la mesure des facteurs de risque sont des outils efficients à même de faire face aux maladies chroniques.

Il est également question de renforcer les programmes de sensibilisation aux maladies chroniques en y associant la société et d’accorder la priorité à la thérapie de proximité.

Le Dr. Nadir a fait savoir qu’un guide sur les nouvelle pratiques thérapeutiques, notamment de base, sera élaboré pour offrir à la population des prestations de qualité analogue dans les différentes spécialités.

Les maladies non transmissibles sont à l’origine de 58% des décès enregistrés en Algérie.