Seule la presse publique a été conviée à la couverture médiatique du président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara qui se rendra demain à Constantine.
Une décision qui a étonné les représentants de la presse privée accoutumée à couvrir toute visite officielle des hôtes de Constantine de surcroit, ce « tri » a été opérée le jour de la célébration de la journée internationale de la liberté d’expression.
Ainsi seuls les journaux publics (5 titres), l’ENTV, la radio et l’APS couvriront cette visite dans une « première » action du genre et qui intervient à contrario au lendemain de la publication de la lettre du Président Bouteflika dans laquelle il précise que « la corporation mérite respect pour ses sacrifices » et dont la dernière révision constitutionnelle consacre la liberté d’expression dont nous célébrons ce mardi la journée internationale. «(…) nous avons veillé à travers la récente révision Constitutionnelle à conforter les droits des journalistes et la liberté de la presse sans autre restriction que celle du respect des constantes de la nation et à garantir aux journalistes le droit d’accès aux sources d’information dans le souci d’assurer aux citoyens le droit à l’information.
En se voyant refuser les accréditations, les représentants des médias privés de Constantine étaient pantois. Ne sachant donner un sens un à un tel refus, ils se sont adressés aux responsables de la communication de la wilaya habilités dans ce genre de situation à délivrer les accréditations. La réponse a été sans équivoque : « ce n’est pas nous adressez vous à la présidence ».

En plus, la visite du président ivoirien revêt un caractère économique important puisqu’il se rendra au niveau du complexe d’oued Hmimine des tracteurs agricoles avant de se rendre à la zone industrielle de Didouche Mourad pour visiter la biscuiterie Bifa. Des partenariats avec ces deux usines sont envisagés. Notons que le président de la République de Côte d’Ivoire sera accompagné par le ministre des affaires étrangères Ramtane Lamamra , le ministre de l’industrie Abdessalem Bouchouareb et la ministre de l’éducation Nouria Benghebrit.