La présidente de l’Organisation nationale pour la promotion de la culture de la paix (ONPCP), Mme Fatima Bousbaa, a appelé hier les organisations et les associations à une alliance en se mobilisant pour entamer une campagne de sensibilisation sur les élections du 10 mai et convaincre les citoyens sur l’importance du vote car c’est un devoir national.
A travers cet appel, lancé au centre de presse d’El Moudjahid, Mme Bousbaa estime que la société civile doit s’impliquer dans la sensibilisation des citoyens sur l’acte de choisir démocratiquement les membres de l’Assemblée nationale. Pour la présidente de l’ONPCP, «en allant vers les urnes, et choisir le candidat de son choix quelle que soit son obédience, c’est faire barrage à ceux qui veulent semer la fitna dans notre pays et ceux qui appellent au boycott». Mme Bousbaa qui fait de la promotion de la culture de la paix le cheval de bataille de l’organisation qu’elle préside, estime que des élections libres et démocratiques participent pleinement à promouvoir la paix et la sérénité dans un pays marqué par une décennie noire dont les séquelles persistent encore. Le professeur Belagoune Aissa, de la faculté de droit d’Alger, qui a animé la conférence- débat intitulée «Les élections et la promotion de la culture de la paix», a résumé l’importance des élections en une équation très simple et sans inconnues. Pour le professeur (Paix + Elections = Développement durable + un pays fort). C’est tout dire. Dans sa conférence, qu’on peut qualifier de cours magistral qui a suscité l’intérêt des présents, M. Belagoune a souligné que les élections favorisent la mise en place d’institutions fortes en mesure de représenter la population en toute légitimité. En contrepartie, les électeurs leur font confiance. Cette relation de confiance constitue un gage pour la paix. Partageant ce point de vue, le professeur Lamara, du Centre Pierre-et-Marie-Curie, convaincu que l’Algérie est à la croisée des chemins, voit le rendez-vous du 10 mai comme un passage obligatoire pour ceux qui veulent renforcer le processus démocratique. Au cours des débats, les intervenants ont mis l’accent sur la nécessité de voter. Les représentants des associations ont adhéré à l’idée de créer une alliance du mouvement associatif pour inciter les citoyens à choisir la voie de l’urne, et de suivre après les élections l’engagement des élus. Il y a lieu de noter que la conférence-débat a été marquée par la présence des ambassadeurs de l’Etat de Palestine et la République du Sahara Occidental. Les deux diplomates ont souhaité voir en Algérie, le 10 mai, une fête démocratique digne du peuple algérien