La pomme de terre à 120 Da et la tomate à 160 Da,La flambée des prix atteint son paroxysme

La pomme de terre à 120 Da et la tomate à 160 Da,La flambée des prix atteint son paroxysme

Jusqu’où ira l’augmentation des prix des légumes à large consommation et connaîtra- t-elle une fin un jour? Telles sont les interrogations qui ne cessent de préoccuper l’esprit des citoyens ces derniers temps. Les propos du ministre du commerce n’ont guère rassuré la population qui souhaite recevoir du concret.

«Le ministre annonce une légère baisse des prix pour le mois de mai prochain, mais moi je demande à voir, rien ne certifie que je payerai le kilo de ce légume moins cher à la date annoncée par le ministre.

En attendant, la pomme de terre est tout de même cédée à 120 Da, c’est de la folie surtout dans un pays, connu pour être un grand producteur de ce féculent», dira une mère de famille. Le citoyen demeure perplexe devant de telles flambées des prix et se retrouve dans l’obligation de s’acquitter d’une facture des plus salées, à la fin des courses

«Nous n’arrivons plus à joindre les deux bouts, trop c’est trop. Notre pouvoir d’achat n’est plus en baisse, maintenant il est complètement à terre. On a du mal à boucler nos fins de mois, vu qu’aujourd’hui, nous dépensons trois fois plus pour la mercuriale», dira une autre femme. Le prix de la tomate fait également rager les ménagères avec ses 160 Da le kilo.

«On se rabat sur la tomate concentrée, on n’a pas le choix, comment voulez vous que j’achète ce légume à un tel prix? Mon budget ne me le permet pas», dira notre interlocutrice, la mine complètement défaite. En plus de sa cherté, ce légume rouge se fait particulièrement rare sur les étals des différents marchands. «A quel prix voulezvous que je la vende et qui oserait me l’acheter», dira l’un des marchands activant au marché des Mimosas. Autre légume qui fait encore des siennes, c’est l’oignon.

Du haut de ses 60 Da le kilo, ce légume est bien parti pour faire comme sa cousine la pomme de terre. «C’est le comble de voir l’oignon se vendre de plus en plus cher».

Un petit tour au marché de gros des halles centrales nous permet de découvrir que le kilo de la pomme de terre a été cédé, hier, à 85 Da, la tomate à 120 et l’oignon à 35 Da. Une marge de bénéfice très importante qui va de 30 à 40 Da, saute aux yeux mais se fait, malheureusement, sur le dos du pauvre citoyen.

Belouzaa Adjila