La pollution atmosphérique, pointée du doigt à Arzew (Oran) : Près de 35% des élèves souffrent de troubles respiratoires

La pollution atmosphérique, pointée du doigt à Arzew (Oran) : Près de 35% des élèves souffrent de troubles respiratoires
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La ville d’Arzew, et les localités voisines (El Mefsoukh et Bethioua) restent fortement soumises à une pollution atmosphérique des plus inquiétantes. Les médecins de la santé scolaire sont unanimes à confirmer que près de 35% des élèves à travers la région, souffrent de divers troubles respiratoires, et près de 13% ont déjà contracté de l’asthme.

A forte vocation industrielle, la ville d’Arzew et le reste des agglomérations urbaines si proches demeurent soumises malheureusement à une pollution atmosphérique si alarmante. L’air, à travers cette région, a fini par se faire charger de multiples gaz si nuisibles à la santé, qui favorisent par malheur, le développement de diverses allergies, touchant plus particulièrement l’appareil respiratoire et la sphère ORL. La concentration d’implantation de zones industrielles, liées au développement de la pétrochimie, semble aggraver davantage, au fil des ans, la fréquence de ces pathologies respiratoires. Le constat établi par les médecins de la santé scolaire est encore si inquiétant, près de 34% des effectifs scolarisés au sein de l’établissement du premier et moyen cycle, souffrent de multiples allergies respiratoires, et près de 13%, ont déjà développé de l’asthme qui perturbe leur scolarité et les exposent à l’insuffisance respiratoire. Les pathologies les plus diagnostiqués par le personnel médical, restent les rhinites et l’asthme dont l’origine est d’ordre allergique. Les médecins ont également  observé que la prévalence de ces maladies, ne cesse de progresser d’une année scolaire à l’autre, et tend à s’élever davantage. A ce sujet, ces derniers soulignent également que la cause principale de ces allergies respiratoires, est due à la pollution de l’air, trop chargé de gaz émis dont les plus répandus sont  le dioxyde de soufre,  le dioxyde d’azote,  le monoxyde et  le dioxyde de carbone , provenant  des unités industrielles de la région. Ces émanations toxiques sont devenues les principaux facteurs qui provoquent la quasi-totalité des maladies dépistées. Ces dernières finissent souvent par altérer l’état de santé des écoliers. Elles les exposent à divers malaises, dont des dyspnées, de la gêne respiratoire et des essoufflements répétitifs. Le reste des élèves ne sont pas épargnés par la production de ces gaz, ils finissent souvent par développer d’autres formes allergiques d’ordre cutané, dont les eczémas, les urticaires, et de diverses dermatites (inflammations de la peau). Face à cette poussée vertigineuse d’allergies respiratoires, les citoyens de la ville d’Arzew et des localités voisines, interpellent de nouveau les autorités concernées, pour une prise en charge de fléau de santé publique, qui persiste et risque de nuire davantage aux écoliers de la région.

L.Ammar