La lutte contre les conducteurs ne respectant pas le code de la route s’est accentuée dans l’Algérois. Rien qu’au mois de novembre dernier, plus de 2 150 retraits de permis ont été enregistrés dans la ville d’Alger et ce, dans le cadre de la prévention routière menée par les éléments de la police algéroise, rapporte le communiqué de la Cellule de Communication de la Sûreté d’Alger.
Ce n’est pas tout, 360 véhicules ont été mis à la fourrière, durant la même période, selon toujours le même communiqué de la S.W d’Alger, alors que plus de 8 800 infractions ont été enregistrées en novembre, poursuit le même communiqué. Dans le cadre de la prévention routière et l’application des lois de la route contre certains conducteurs ne respectant pas le code de la route, les éléments de la police de la Sûreté d’Alger ont procédé à 2 157 retraits de permis au cours du mois de novembre passé. Ce grand retour des retraits de permis dans l’Algérois a été ressenti parmi les usagers des routes. D’ailleurs, les policiers qui sont mobilisés sur les routes de la ville d’Alger avaient constaté une augmentation très inquiétante du taux des accidents de la circulation, ce qui les ont poussé à agir dans le bon sens et, par la même occasion, d’éviter que d’autres accidents ne se produisent, en procédant, ainsi, au retrait de permis contre les conducteurs ayant commis une infraction «sévère» vis-à-vis des lois du code de la route. Selon le communiqué de la Cellule de Communication de la S.W d’Alger, rien que pour le mois de novembre dernier, il a été constaté la mort de quatre personnes et 164 autres blessées à travers 150 accidents routiers. Rappelons que la police algéroise a décidé de sévir contre la recrudescence inquiétante des accidents routiers survenus ces derniers mois. Pour cette raison, plusieurs opérations rentrant dans la lutte contre le comportement irresponsable de certains automobilistes ont été menées durant la première semaine du mois d’octobre passé. Dans un bilan de la Cellule de communication de la sûreté d’Alger, datant du mois d’octobre dernier, il a été révélé que 870 retraits de permis ont été opérés, alors que plus de 100 chauffeurs de taxi et bus ont été sanctionnés par la direction des transports d’Alger en collaboration avec la police d’Alger suite à des infractions. Les unités de la police algéroise ont été contraintes, précise le communiqué, d’agir afin de remédier un tant soit peu à la hausse inquiétante des accidents de la circulation. Les accidents enregistrés sont à l’origine de trois décès et 27 blessés, tient à rappeler le communiqué de la Cellule de communication. Pire, le comportement de certains automobilistes a conduit les policiers à sanctionner 2 982 conducteurs. Par ailleurs, le communiqué indique que 104, entre chauffeurs de taxi et autobus appartenant au secteur privé, ont été sanctionnés (avec la contribution de la direction des transports d’Alger) par des amendes payables dans une durée limitée et ce, après avoir été à l’origine de plusieurs infractions au code de la route. D’autre part, 1 117 véhicules ont été mis à l’arrêt pour stationnement dangereux, numéro d’immatriculation non visible, conduite en état d’ivresse, et chargement de marchandises non sécurisé. Ainsi, 17 véhicules ont été mis à la fourrière, poursuit le communiqué, alors que 28 accidents de la route ont été enregistrés en l’espace d’une semaine.
Sofiane Abi