Pas moins de 27 affaires d’avortement ont été traitées par les éléments de la police judiciaire de la sûreté nationale durant l’année 2012, a indiqué mardi dans un communiqué la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
Au cours des enquêtes sur ces affaires, 58 personnes dont 29 femmes et un étranger mis en cause ont été interpellées par la police, selon les précisions fournies par la même source. Ces affaires ont été élucidées, selon la DGSN, “grâce à des appareils technologiques modernes et des moyens scientifiques avancés” qui ont permis aux enquêteurs de présenter les prévenus devant la justice sur la base des dossiers du pénal avec des preuves irréfutables.
Selon le communiqué de la DGSN, le nombre d’affaire liées à l’avortement a baissé en 2012 comparativement aux 38 affaires enregistrées en 2011 mettant en cause 53 personnes dont 35 femmes. Par ailleurs, le directeur de la communications et des relations publiques de la DGSN, le commissaire divisionnaire Djilali Boudalia n’a pas manqué de mettre en exergue les moyens moyens scientifiques et technologiques modernes mis à la disposition par la direction générale de la sûreté nationale pour l’équipement des laboratoires de la police scientifique et le démantèlement de ces réseaux criminels dont ceux liés à l’avortement.
Ismain