La planète a franchi aujourd’hui 31 octobre le cap des sept milliards d’habitants, selon les estimations de l’ONU. A cette occasion, cette organisation pointe les inégalités croissantes dans le monde et le nécessaire partage des richesses. La population va continuer à progresser pour atteindre 9,3 milliards en 2050 et plus de 10 milliards d’ici la fin du siècle.
Le palier des 6 milliards avait été atteint en 1999. L’ONU avait alors choisi Adnan Nevic, un bébé né à Sarajevo, comme représentant du six milliardième habitant de la planète. Cette fois, l’ONU s’est gardée de désigner un » gagnant » à l’avance et plusieurs pays ont prévu d’annoncer que l’heureux élu a vu le jour chez eux.
Pour le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, qui marquera l’événement par une conférence de presse, le passage aux 7 milliards n’est pas à prendre à la légère. « Ce n’est pas une simple affaire de chiffre. C’est une histoire humaine », a-t-il souligné dans une école new-yorkaise la semaine dernière.
Et d’expliquer : « Sept milliards de personnes ont besoin de nourriture. D’énergie. D’offres intéressantes en matière d’emplois et d’éducation. De droits et de liberté. La liberté d’expression. La liberté de pouvoir élever ses enfants en paix et dans la sécurité. Tout ce que chacun souhaite pour soi, multiplié par 7 milliards ».
