La participation algérienne au 17e Salon international de l’édition et du livre de Casablanca a été très appréciable et le bilan des ventes de l’édition nationale a été très positif, a déclaré dimanche Mohamed Iguerb, responsable-gestionnaire du stand de l’Algérie.
« Le bilan de notre participation est très positif dans la mesure où nous avons enregistré la vente de plus des 2/3 des livres exposés dans le stand de l’Algérie », a précisé M. Iguerb dans une déclaration à l’APS en ajoutant que le pavillon national a connu une « fréquentation remarquable » tant de particuliers que d’institutions marocaines. Concernant les thèmes ayant connu le plus de succès, il souligné que les éditions en rapport avec la sociologie, le droit, le roman algérien en arabe et en français ainsi que le livre sur l’amazighité étaient les plus demandés par le lectorat marocain.
Parmi les auteurs algériens les plus demandés, M. Iguerb a cité Ahlem Mostaghanemi, Mouloud Feraoun, Wassiny Laaredj, Malek Bennabi et Mouloud Mammeri. Enfin il a indiqué que des contacts ont été entrepris avec des éditeurs dans l’optique d’éventuelles cessions des droits mais aussi avec des distributeurs en vue de créer un partenariat en matière de diffusion du livre algérien au Maroc.
L’Algérie était présente à ce salon avec trente-deux maisons d’édition dont trois publiques (ENAG, ANEP et OPU) proposant des thèmes variés tels que la littérature, les sciences sociales, le livre universitaire scientifique, le livre d’art, l’histoire, l’art culinaire et le livre pour enfants. Quelque 4.000 livres comportant environ 1.000 titres étaient destinés à la vente lors de ce salon organisé du 11 au 20 février sous le thème « la lecture pilier de la société du savoir ».
L’objectif était de faire connaitre l’édition, le livre et l’auteur algériens aux visiteurs de cette manifestation culturelle et au lecteur marocain.
Par ailleurs, un hommage a été rendu à l’Algérien Mohamed Arkoun, intellectuel, philosophe et historien de l’islam, décédé en 2010, lors d’une rencontre programmée lors de ce salon dont une salle porte le nom. De même, les écrivains algériens Rachid Boudjedra et Wassiny Laaredj étaient invités aux cotés d’autres intellectuels arabes aux séminaires sur le roman arabe ayant pour thèmes respectivement « la question de l’expérience dans le roman arabe » et « la question de la culture dans le monde arabe d’aujourd’hui ».
De son coté, la poétesse algérienne Samira Negrouche, invitée aux rencontres sur la traduction et la poésie à Fès a pris part à la rencontre sur « les carrefours poétiques ». Le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) d’Oran a participé à ce rendez-vous culturel pour faire découvrir sa panoplie de titres édités notamment la revue « Insaniyat » et nouer des relations d’échange et de
partenariat avec des organismes étrangers similaires.
La 17e édition du SIEL dont l’Italie était l’invitée d’honneur a regroupé quelque 724 éditeurs et exposant de 42 pays.