La Nouvelle-Zélande revoit ses conditions d’immigration professionnelle

La Nouvelle-Zélande revoit ses conditions d’immigration professionnelle

Après deux ans d’isolement causé par le Covid-19, plusieurs pays dans le monde se retrouvent face à un nouveau problème, celui du manque de personnel. Hormis le secteur aérien et celui de l’hôtellerie, d’autres domaines plus sensibles, comme le secteur de la santé, subissent cette pénurie de main d’œuvre.

En plus du Canada, la France, et l’Australie, la Nouvelle-Zélande s’ajoute à cette large liste des pays qui éprouvent des difficultés à recruter. En effet, les dernières statistiques de ce pays ont fait état d’un manque de 30 000 travailleurs qualifiés dans le secteur de la construction et plus de 10 000 infirmiers et 1500 médecins généralistes, dans le domaine médical.

Cependant, dans une tentative de pallier ce manque de personnel dans ses structures hospitalières, la Nouvelle-Zélande a annoncé l’ouverture de ses portes pour l’immigration professionnelle. En effet, pour s’y faire, elle a consacré une enveloppe de 8 millions d’euros pour faire venir des professionnels de la santé depuis l’étranger.

Pénurie de main d’œuvre : la Nouvelle-Zélande prévoit quelques changements sur les conditions de l’immigration

Dans une déclaration à la presse, le ministre de l’immigration néo-zélandais, Michael Wood, a fait part, aujourd’hui, d’un nouveau changement des conditions de l’immigration de son pays, cela dans le but d’accueillir plus de 12 000 travailleurs étrangers.

Par ailleurs, pour y parvenir, la Nouvelle-Zélande prévoit de mettre en place un plan de travail pour ses étrangers. Ce dernier s’étalera même sur les périodes de vacances et de weekends pour pallier le manque de main d’œuvre. Ce nouveau plan entrera en vigueur dès la prochaine année 2023.

Dans ce même sillage, le gouvernement néo-zélandais a lancé, le mois de juillet dernier, un nouveau visa pour faire venir plus d’investisseurs étrangers dans ce pays. En effet, avec les anciens visas pour investisseurs étrangers, ces derniers préféraient uniquement investir dans des obligations et des actions, mais pas dans la création de nouvelles entreprises.