Après la nouvelle ville de Hassi Messaoud (photo ci-contre) c’est au tour de la nouvelle ville d’El Meneaa, située à 270 km au sud de Ghardaïa sur la route nationale N°1, dont les travaux de réalisation seront lancés au début de l’année 2012, a annoncé mercredi le Directeur général de l’établissement public de la ville nouvelle d’El Meneaa (EPVNEM).
« Des études sont en cours d’achèvement, notamment les études pédologiques, géotechniques et géomorphologiques du sol », a indiqué à l’APS M. Farid Bensebaini en marge de la réunion du conseil d’administration de l’EPVNEM à Ghardaïa. « Ces études permettront de déterminer, outre la qualité et la texture du sol, les espèces végétales et d’arbustes qui s’acclimatent avec la nature (sol et climat) de la région ainsi que les précautions à prendre dans les constructions d’habitations », a expliqué le même responsable.
L’étude de viabilisation, initiée par la wilaya sur une superficie de 350 ha de la nouvelle ville d’El Meneaa qui sera actualisée, « constituera le premier îlot prioritaire à réaliser », a précisé M. Bensebaini, ajoutant que l’ouverture d’un chantier de réalisation de cette nouvelle ville permettra de créer près de 300 postes d’emplois qui atteindront, à l’avenir, plus de 1.000 postes de travail. La nouvelle ville d’El Meneaa, unique en son genre dans son aspect architectural et respectueuse de l’environnement et ayant toutes les commodités d’une agglomération urbaine moderne à vocation touristique et agricole, devrait recevoir à l’horizon 2020 quelque 50.000 habitants, a-t-on estimé.
L’architecture de cette nouvelle agglomération « doit allier raffinement des styles architecturaux dans leurs aspects saharien et méditerranéen, et utiliser les énergies renouvelables existant dans la région tel le solaire et l’éolien », a-t-on précisé. La localisation de cette ville nouvelle qui s’étend sur un plateau d’une superficie de 1.000 hectares extensible au nord de l’ancienne localité d’El Menaa, lui confère un rôle des plus stratégiques, permettant l’ouverture de perspectives nouvelles pour un développement urbain harmonieux, durable et respectueux d’environnement, a affirmé le même responsable.
Le choix du site qui accueillera les travaux de la nouvelle ville d’El Menéaa est justifié par la proximité de l’ancienne localité et la route nationale N°1, à savoir la transsaharienne, la proximité des infrastructures de viabilité (eau, électricité, gaz), la présence sur le site de matériaux de construction locaux et également l’existence d’une zone d’activité et d’une zone agricole. Cette nouvelle ville, qui entend préserver la palmeraie et la nappe phréatique de la région, s’intègre parfaitement dans le schéma directeur d’aménagement urbain de l’ancienne ville d’El Meneaa, a-t-on signalé.
