Par S M,
Il faut aujourd’hui emprunter un long détour pour se rendre aux nouvelles cités AADL de cette zone au lieu de passer directement par la «Glacière» et l’hôpital militaire. Les quelques bus qui desservent ces nouvelles cités sont aussi obligés de passer par l’avenue des Martyrs de la Révolution, la N 24 puis le 4ème bd périphérique pour rallier leur terminus situé à la cité AADL d’Aïn El Beïda. Conséquence de cette situation, le trajet entre M’dina J’dida et les nouvelles cités AADL dure au minimum 45 minutes. Durant les heures de pointe ou les embouteillages, la durée du trajet peut s’allonger pour atteindre en moyenne une heure et ceci sans compter le temps d’attente du passage du bus dans les arrêts. Le comble est que dans cette cité il n’y a presque rien. A part une cafétéria ouverte par un privé, il n’y a ni commerces, ni mosquée, ni services, ni sûreté bref aucune commodité. Dans ces cités «dortoirs», on ne peut même pas avoir la quiétude en raison des nuisances des chantiers en cours pour la construction de centaines de logements. Bruit important et parfois continu, va-et-vient incessant des poids lourds et des engins de travaux publics, poussières, déchets de chantiers les habitants de ces cités souffrent quotidiennement le martyre. Il est à rappeler que la route d’accès aux nouvelles cités AADL de cette zone avait été réalisée sur la parcelle qui devait être utilisée comme extension du cimetière avec pour objectif de rallier l’esplanade du cimetière de la ville, qui fait office de terminus de la nouvelle ligne urbaine 16. Grâce à cette pénétrante, les bus pouvaient desservir directement les nouvelles cités AADL et ainsi faciliter les déplacements des riverains.