La municipalité ne mesure toujours pas l’ampleur du phénomène Rongeurs, chiens errants et… sangliers courent dans Oran

La municipalité ne mesure toujours pas l’ampleur du phénomène Rongeurs, chiens errants et… sangliers courent dans Oran

Autrefois, le phénomène était plus visible dans certaines localités situées dans la périphérie de la ville puis peu à peu, il est apparu dans certains quartiers éloignés du tissu urbain pour réapparaître au grand jour et en plein centre-ville d’Oran, à l’exemple de l’avenue Larbi Tébessi, l’intersection du boulevard Tripoli avec la rue de Nancy et le boulevard Mohamed V, des endroits où les chiens errants se font de plus en plus remarquer dans l’une des plus importantes villes du pays, laissant les citoyens ahuris face à un état de fait désolant qui ne semble pas être une priorité pour ceux ayant pourtant la tâche d’en assurer le ramassage, les services municipaux en l’occurrence.

En effet, ces derniers jours, une impressionnante meute de chiens se pavane près du théâtre régional d’Oran Abdelkader Alloula, sur la Place du 1er Novembre ou encore près du siège de l’Hôtel de ville, actuellement en rénovation.

Un peu plus loin, c’est au niveau des avenues Mohamed Khemisti et Larbi Tébessi qu’on les retrouve, cherchant leur chemin entre les voitures, donnant ainsi l’image d’un gros bourg. Et dire qu’on aspire à transformer Oran en une métropole méditerranéenne.

Cette situation, outre le fait d’inquiéter les citoyens, les étonne grandement. Ces derniers s’interrogent sur le fait que des chiens errants puissent se promener en plein centre-ville sans que cela n’interpelle les responsables locaux.

«Encore, quand ils étaient visibles dans des quartiers retirés, ça choquait moins mais là en plein centre-ville, à l’intérieur même de la Place d’Armes, c’est tout simplement inadmissible», dira un citoyen qui nous avait interpellés.

En effet, la présence de ces chiens errants dans l’enceinte de la Place du 1er Novembre, plus connue sous l’appellation de la Place d’Armes, irritent grandement les Oranais qui observent, impuissants, la situation prendre de l’ampleur.

«Au début, il s’agissait d’un ou deux chiens, alors qu’aujourd’hui c’est toute une meute qui y est présente», ajoutera encore notre interlocuteur qui tenait à souligner le fait que la place d’Armes avait tout de même un aspect symbolique qui se retrouve ainsi totalement bafoué.

Lorsque nous avions fait part au secrétaire général de la commune d’Oran de la présence de chiens errants dans l’enceinte de la Place d’Armes, ce dernier nous avait certifié qu’il allait contacter les services de la fourrière qui se chargeront de vite les ramasser.

Depuis, davantage de chiens ont été remarqués et ces derniers ont même pris pour second quartier, les alentours du théâtre régional d’Oran, un lieu hautement symbolique et culturel. «A l’heure où d’importants moyens sont mis en place pour redorer l’image de la ville d’Oran et lui donner un cachet touristique, cette situation est totalement incompréhensible.

Des chiens errants en plein coeur d’Oran, on aura tout vu», déclarera une dame âgée d’une quarantaine d’années. Outre le fait que la présence de ces chiens errants soit véritablement choquante, ces derniers peuvent constituer un véritable danger pour les nombreux passants qui circulent aux abords des lieux cités plus haut, rendant ainsi leur présence particulièrement désobligeante.

La réalité est d’autant plus désolante, lorsque l’on sait que des sangliers, signalés juste à la périphérie de la ville, s’aventurent désormais et très tôt le matin, dans le quartier des Palmiers, plus précisément au niveau de la rue des Roses, connue pour être un lieu résidentiel.

Entre chiens errants en plein centre-ville et sangliers dans des quartiers résidentiels d’Oran, ajouter à cela la prolifération de rats gros comme des chats, il est clair que la mairie d’Oran est totalement hors du coup, est-ce par incompétence ou par ignorance des missions qui lui sont dévolues?

Le citoyen et contribuable oranais n’arrêtent pas de s’interroger sur les réelles missions de l’équipe communale chargée de la gestion des activités d’une ville comme Oran.

Zitouni M.