Les activités de la mosquée doivent s’ouvrir sur l’environnement pour que ce lieu de culte puisse assumer sa double mission au service de l’Islam et de la patrie, a estimé lundi à Biskra le sous-directeur chargé de l’activité des mosquées au ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, Khaled Younsi.
Intervenant au cours d’une conférence organisée à la mosquée de la zaouïa Kadiria, au chef-lieu de wilaya, ce responsable a considéré que l’interaction des responsables de la mosquée avec la société civile constitue, à ce titre, un « impératif ».
Cette orientation s’inscrit dans le cadre d’un projet national élaboré par le ministère des Affaires religieuses, a souligné M. Younsi, estimant que l’activité au sein de la mosquée « n’est pas le monopole du seul imam qui, tout en étant l’animateur ‘souverain’ de la mosquée, peut tirer avantage des autres partenaires ».
Les missions de l’imam « ne se limitent pas à l’accomplissement des activités du culte ni aux actions sociales en rapport avec les mariages et les cérémonies funéraires, mais l’imam se doit de les étendre en veillant à dynamiser les activités de la mosquée en vue de la préservation de la référence religieuse nationale et à la protection de la patrie », a ajouté le même responsable.
Les intervenants au cours des débats ont appelé à doter chaque mosquée d’une bibliothèque avec des ouvrages soigneusement triés, d’équipements informatiques et de communication, ainsi qu’à initier des jumelages entre les mosquées.
Le sous-directeur chargé de l’activité des mosquées a également relevé qu’un texte relatif au statut des fonctionnaires du secteur des Affaires religieuses était « en cours d’élaboration », avant de rappeler la promesse du ministre « d’améliorer les conditions matérielles de l’imam ».