La modernisation du secteur de la sécurité sociale a franchi de grandes étapes en Algérie, grâce aux investissements consentis pour ce faire par l’Etat, a affirmé lundi à Blida le ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, Tayeb Louh.
« Les fruits de cette modernisation sont perceptibles à travers l’amélioration des prestations de la sécurité sociale », a fait remarquer le ministre, précisant que le programme de réforme de ce secteur « a permis d’améliorer la qualité des prestations, notamment pour ce qui est de la prise en charge des assurés sociaux, dont les retraités et les malades chroniques qui bénéficient d’une couverture sociale via la carte Chiffa ».
Dans le cadre de la poursuite de l’application de ce même programme de réformes visant l’amélioration des prestations sociales, M. Louh a fait état de dispositions « spéciales » prises au profit d’enfants d’assurés sociaux dont le revenu mensuel est inférieur à 40.000 Da, notamment pour ce qui est de la prise en charge des frais de lunettes médicales d’enfants scolarisés, grâce à une convention passée avec des opticiens , et qui sera mise en application à partir du 1er août 2013.
L’autre prestation citée par le ministre, et dont l’application interviendra en octobre prochain, à trait à la prise en charge des soins dentaires des enfants de la même catégorie d’assurés sociaux, qui seront pris en charge « gratuitement » par des dentistes conventionnés avec la Cnas.

Evoquant l’amélioration des prestations de la sécurité sociale, M. Louh a fait cas d’une opération d’évaluation, au niveau du ministère, des résultats de l’utilisation de la carte Chiffa, ainsi que de la refonte du système de financement du secteur par voie des recouvrements, en plus de la formation des ressources humaines, qui fera l’objet de l’organisation, en octobre prochain à Alger, d’un « grand séminaire » auquel prendront part des experts internationaux en la matière.
Par ailleurs, le ministre s’est félicité de la cadence imprimée aux dispositifs publics d’emploi des jeunes, quant à leur accompagnement pour la création de micro- entreprises, par voie d’un programme mis en place avec le concours du Bureau international du travail, pour la formation de formateurs appelés à encadrer les jeunes porteurs de projets.