Selon une source proche de la FAF, la barre technique de la sélection algérienne sera dirigée à partir de janvier 2011 par un entraîneur étranger de renommée mondiale.
Le président de la FAF,…… Mohamed Raouraoua, a déjà eu l’accord de principe du coach qu’il va engager au début de l’année prochaine.
Les pouvoirs publics ont donné leur feu vert à Raouraoua pour recruter un grand entraîneur étranger en s’engageant à lui dégager un budget spécial pour le payer et le prendre en charge. D’ailleurs, la rencontre qu’ ont eue le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hachemi Djiar et Mohamed Raouraoua trois jours avant l’Aïd a été consacrée à l’avenir de la sélection algérienne
Le président de la FAF a brossé un tableau de la situation de la sélection algérienne actuelle et les perspectives d’avenir. Le départ de Saâdane a été évoqué au cours de cette entrevue. Raouraoua a fait savoir au ministre que la FAF a l’intention d’engager un entraîneur de renommée mondiale, mais elle veut avoir l’aval et les garanties financières des pouvoirs publics.
La réponse de Djiar a rassuré Raouraoua, puisque le ministre de la Jeunesse et des Sports s’est dit prêt à casser la tirelire pour recruter un coach étranger. Djiar est allé encore plus loin en lui signifiant que les pouvoirs publics ne lésineront pas sur les moyens pour mettre la sélection algérienne dans les meilleures conditions possibles pour qu’elle puisse garder son rang actuel dans le gotha international.
Les pouvoirs publics ont mis de gros moyens
Le ministre de la Jeunesse et des Sports a promis au président de la FAF une enveloppe conséquente pour engager un entraîneur étranger de renom ayant un CV éloquent.
Raouraoua n’a pas attendu longtemps pour lui dire qu’il a déjà un entraîneur, mais celui-ci ne sera libre qu’au début de l’année prochaine. L’identité du coach étranger ne sera annoncée par la FAF qu’une fois que ce dernier aura accepté les conditions du contrat qui lui sera proposé. Raouraoua s’occupe personnellement de ce dossier dans le secret le plus total et loin des curieux et même de l’entourage de l’EN.
Benchikha pour gérer le rendez-vous de Bangui
La démission de Saâdane, le lendemain du nul concédé par les Verts contre la Tanzanie, a pris au dépourvu le boss de Dély Ibrahim, lui qui ne s’attendait nullement au départ du Cheikh juste après le premier match des éliminatoires de la CAN 2012 surtout que Saâdane avait paraphé un nouveau contrat de deux années. Cette situation inattendue pour Raouraoua l’a poussé à réfléchir sur la meilleure formule possible pour gérer cette transition.
C’est ainsi qu’il a opté pour la désignation de Abdelhak Benchikha pour le remplacement de Rabah Saâdane, surtout que Benchikha est déjà lié par un contrat avec la FAF en sa qualité de sélectionneur des A ’et des Olympiques. Vu le temps très court qui sépare la rencontre de la Tanzanie et l’empoignade de la Centrafrique, le président de la FAF a choisi la solution interne.
Mais après la confrontation de la Centrafrique, il aura le temps nécessaire pour choisir l’entraîneur étranger qui s’occupera de la barre technique des Verts quand on sait que la sélection algérienne ne jouera son troisième match des éliminatoires de la CAN contre la Maroc que le 24 mars 2011.
Benchikha n’a pas signé de contrat avec les A, Djelloul est partant
Abdelhak Benchikha, qui a pris ses fonctions officiellement la semaine passée, n’a pas encore signé son contrat avec la FAF concernant l’équipe A. Ceci nous amène à s’interroger sur l’avenir de l’ex-coach du Club Africain à la tête des Verts.
L’autre indice qui nous pousse à penser que la FAF veut engager un coach étranger est le fait que l’entraîneur adjoint, Zohir Djelloul, n’a pas l’intention de poursuivre sa mission dans le staff technique des Fennecs, puisqu’il aurait affirmé à un de ses proches qu’il quittera ses fonctions après la rencontre du 10 octobre à Bangui entre la Centrafrique et l’Algérie. Pour l’instant, la piste la plus plausible reste l’option du coach étranger.
Néanmoins, beaucoup de facteurs peuvent survenir et changer les données actuelles.