La ministre de l’Education nationale, qui donnait mercredi depuis Constantine le coup d’envoi à l’examen de sixième, a profité pour mettre un certain nombre de points sur les »I » au sujet de nombreuses questions qui font actuellement débat.
Au sujet du baccalauréat, dont les épreuves démarrent dimanche prochain, elle a indiqué que toutes les mesures sont prises pour éviter le scandale de la fraude massive de l’année dernière.
« Toutes les mesures préventives nécessaires ont été prévues pour éviter les dépassements enregistrés l’année dernière lors des examens du baccalauréat » , a-t-elle annoncé en avertissant que « nul n’est au-dessus de la loi ».
Autrement dit les candidats qui seraient tentés de frauder savent d’emblée à quoi s’en tenir. Et d’ailleurs à précisé Mme Benghébrit « toutes les informations utiles, les conseils et les mises en gardes nécessaires ont été mentionnés sur les convocations pour le baccalauréat afin de permettre le déroulement serein de cette épreuve décisive ». Mme Benghebrit en a appelé à la fois à la responsabilité des candidats, de leurs parents et des encadreurs.

Au sujet du rachat pour les candidats dont la moyenne obtenu n’est pas loin de 10/20, rien n’a été décidé pour cette année, mais la possibilité du rachat sera un des points qui sera examiné lors de la conférence nationale sur l’éducation prévue au mois de juillet.
C’est au cours de cette conférence que la Réforme qui en œuvre depuis 10 ans déjà sera évaluée en vue d’un diagnostic qui sera, selon elle, suivie par des mesures de réajustement.
Estimant que toute réforme a besoin « d’être évaluée continuellement », la ministre a fait part de « l’importance des partenaires sociaux dans la réussite de ce chantier de réajustement, de suivi et d’évaluation des réformes scolaires engagés depuis plus de 10 ans ».
Abordant le rythme scolaire, la ministre estime que la durée du week-end à savoir deux jours est trop longue. Ce dernier sera donc revu à la baisse.
Au sujet du dialogue social, le ministre réitère son appel aux syndicats. « La porte du dialogue avec les partenaires sociaux demeurera ouverte », a encore souligné la ministre, précisant que « les revendications sont issues de la pratique du terrain et doivent aller, en premier lieu, vers dans l’intérêt des élèves ».