Mme Benghabrit a affirmé, hier, que le secteur de l’éducation doit en finir avec les agissements dans l’urgence, adoptés par le passé. «Nous avons besoin d’enseignants bien formés, d’où la nécessité de la formation continue ainsi que l’acquisition de nouvelles professionnalités, lesquelles relèvent tout simplement de nouvelles compétences à acquérir.
Ces compétences qui sont, aujourd’hui, imposées par le développement à l’échelle mondiale», dira-t-elle. Et d’ajouter : «Nous sommes en train de récupérer, dans certaines wilayas, les anciens locaux abritant les ITE afin que les nouveaux venus dans le corps enseignant puissent bénéficier d’une immersion dans les dimensions pédagogiques et didactiques.» Plus loin, la ministre insistera sur le rôle des parents d’élèves qu’elle considère comme un partenaire de taille dans la communauté éducative, à côté de l’administration et des enseignants.
«Tout le monde doit aider à réhabiliter le secteur de l’éducation. Cette responsabilité n’incombe pas seulement à l’éducation, mais à toute la société.» Répondant à une question relative à une possible stratégie future afin de limiter les mouvements de grève du corps enseignant, la ministre affirmera: «Nous avons une stratégie fondée sur le dialogue et la défense du droit constitutionnel des enseignants.
Ces derniers sont conscients des répercussions que ces grèves pourraient avoir sur la continuité de l’effort fourni par l’élève et, par conséquent, sur les taux de réussite». Elle a expliqué, par ailleurs, que les engagements du ministère de l’Education envers le corps enseignant seront tenus et la qualité de la performance d’orientation des inspecteurs dans l’amélioration du rendement pédagogique à l’école.
A. Rahmane