Les habitants de Ghardaïa, tant Ibadites que Malékites, cohabitent depuis des siècles. Il n’y a jamais eu de problèmes entre eux. Je compatis avec les familles des victimes, mais l’État algérien est décidé à instaurer la sécurité à Ghardaïa. Pour ce qui est du social, un programme spécial pour le développement de cette région sera mis en place. Ce programme touchera plusieurs régions du Sud”, a indiqué Mounia Meslem, ministre de la Solidarité, dans une déclaration en
marge de sa visite, hier, dans la wilaya de
Bouira. Pour elle, “le pays a traversé différentes étapes et chacun avait sa politique, maintenant, place au développement du pays en comptant sur les richesses nationales”.
Appelant à une gestion rationnelle des deniers publics, la ministre a ordonné à la directrice de l’action sociale de faire preuve d’une bonne gestion dans les différents établissements relevant de son secteur, notamment les effectifs. Il faut le nombre qu’il faut pour le fonctionnement des structures relevant de son secteur, a-t-elle insisté.
Pour ce qui est de la subvention des associations, elle a mis en garde “les associations qui n’existent que sur le papier”. À sa halte de Lakhdaria, la ministre a déposé la première pierre pour la construction d’un centre pour handicapés mentaux. Une partie du centre sera bâtie sur une parcelle récupérée d’une ancienne école. La ministre s’est félicitée de cette initiative et a promis une enveloppe financière pour des actions similaires dans la wilaya.
Pour ce qui est des handicapés, la région de Lakhdaria, notamment la commune de Bouderbala, enregistre un nombre très élevé en nombre de handicapés mentaux dus aux mariages consanguins.
La ministre affirmé que son département a lancé une étude qui a confirmé cette thèse et compte lancer une compagne de sensibilisation pour que les familles les évitent. Elle a également visité Sour El-Ghouzlane, l’école pour enfants handicapés visuels, qui est d’une capacité 200 places. Mais vu qu’il n’y a que cinq enfants souffrant de cette incapacité, il a été décidé de la transformer en centre pour handicapés mantaux.
À M’chedallah, elle a déposé la première pierre pour la réalisation d’un centre
psychopédagogique avant d’inspecter le centre pour personnes âgées qui abrite actuellement 60 pensionnaires.
