La ministre de la Culture Nadia Labidi s’engage à poursuivre la mise en oeuvre du statut de l’artiste

La ministre de la Culture Nadia Labidi s’engage à poursuivre la mise en oeuvre du statut de l’artiste

ALGER- La ministre de la Culture Nadia Labidi s’est engagée dimanche à Alger, à « poursuivre la mise en £uvre effective des dispositions comprises dans le statut de l’artiste par l’application concrète des modalités relatives à la couverture sociale et à retraite de cette catégorie de la société ».

Intervenant au théâtre national Mahieddine Bachtarzi (Tna), en marge de la célébration de la journée de l’artiste, la ministre de la Culture a évoqué « la nécessité de traduire dans les faits les décisions prises en janvier 2014 par les pouvoirs publics ouvrant droit aux artistes de jouir d’une protection sociale et d’une retraite ».

Publié dans le Journal officiel du mois de février 2014, le décret exécutif, adopté par le gouvernement le 9 janvier dernier, porte sur « les modalités de couverture et de prestations sociales pour les artistes et auteurs », et fixe entre autre, dans son article 11 les conditions de « prise en charge par la sécurité sociale des artistes et auteurs antérieurement à la publication ».

Parlant d’ »industrie de la culture », Nadia Labidi a par ailleurs annoncé la possibilité pour les jeunes artistes « d’investir dans la culture par le biais du dispositif de l’ANSEJ qui se chargera du financement et de l’accompagnement des jeunes créateurs dans la réalisation de leurs projets ».

La ministre de la Culture s’est ensuite arrêtée sur la journée de l’artiste pour évoquer le Prix Ali-Maâchi du président de la République et son « impact sur l’élan créatif de la jeunesse ».

Etablissant le « lien symbolique » entre le passé de l’artiste-militant, martyr de la cause nationale et la commémoration de l’événement en temps présents par de jeunes artistes, Nadia Labidi a parlé de « perspectives d’avenir » et de « Continuité », avec la même ambition et le même amour de la patrie.

Le Prix Ali-Maâchi a été décerné à 35 participants dont 12 encouragés sur 552 postulants au concours, répartis en sept disciplines essentielles :

poésie, scénario et roman, interprétation théâtrale, cinéma, musique, danse et arts plastiques.

Mohamed Seghir Bendaoud (Alger), Mebarki Kenza (Annaba), Benaziza Sabrina (Tiaret), Hadjres Hadia (Sétif), Youcef Souiket (El Djelfa), Adel Mohcène (Skikda), Remani Houria Intissar (Biskra) et Lamia Ouazi (Tizi Ouzou), figurent parmi les lauréats de l’édition 2014 du Prix Ali Maâchi.

Les 12 membres du jury présidé par Djamila Zenir ont fait part de leur satisfaction quant au déroulement de la compétition et au niveau des propositions, soulignant la singularité de quelques unes d’entre elles.

Djamila Zenir a donné lecture à quelques suggestions pour mieux inscrire l’événement dans le temps, dont « l’impression, l’édition et la distribution des travaux des lauréats des éditions précédentes », qu’elle a porté au nom du jury, composé entre autres de la comédienne, metteur en scène Sonia, le réalisateur Yahia Mouzahem et Abdelkader Bouazzara, directeur de l’Orchestre symphonique national (Osn), Zakia Mohamed, Bekkakchi El Khayer, Hassiba Amrouche, Salim Chaoui, Idir Salem et Sido la dose, ainsi que Chaou Abdelkader, se sont succédé sur la scène du Tna pour interpréter quelques pièces de leurs répertoires respectifs, soutenus par de brillants musiciens sous la baguette du maestro Mokhtar Boudjlida.

Le public nombreux a eu du répondant, savourant tous les moments de la cérémonie dans le plaisir et la délectation.

De grandes figures de la chanson algérienne, disparues, ont également été évoquées dans des hommages dédiés à leurs mémoires en marge de la cérémonie, à l’instar de Cherifa, El Hachemi Guerrouabi, Katcho et Noura.